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livre troisième

 — Je ne serai pas confondu :
 Vous voudriez en nappe blanche
 Changer ce sol au triste aspect,
Et c’est lui qui vous change en son limon infect.
 Il vous faudrait une avalanche
Pour le couvrir partout ce marais odieux ;
Puis il n’en reviendrait aucun bien que je sache,
Car on ne saurait pas qu’un grand danger se cache
 Sous votre voile radieux.


Vous dont le cœur est pur comme le cœur de l’ange,
Blanc comme nos hivers et leurs flocons épais,
 Ne touchez jamais à la fange
Vous vous y souilleriez sans la blanchir jamais.