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fables

 Le vent m’emportera
 Et sans abri te quittera
 Contre le froid, contre le givre.

L’oiseau lui répondit :

 — Merci de ton conseil !
 Je n’ai que faire de le suivre,
Car j’aurai pris mon vol vers un plus doux soleil
Lorsque tu tomberas au souffle de la bise.


Quelqu’humble que paraisse ici-bas notre abri
 tâchons qu’il nous suffise :
Disons comme l’oiseau : Quand il sera flétri
 Par le temps qui dispose
 De toute chose,
 Vers un séjour plus doux
 Nous nous serons envolés tous.