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livre troisième
Le moissonneur ne prendrait pas la peine
De le recueillir,
Et que sur sa tige,
Sans aucun prestige,
Il faudrait vieillir.
Une implacable sécheresse
Vint ajouter à sa détresse ;
Il crut bien qu’il allait périr
Avant de mûrir.
Heureusement qu’une fauvette
Quand le jour avait lui,
Venait chanter sa chansonnette
Auprès de lui.
— Toi dont le cœur est bon, entends ma voix plaintive,
Doux chantre ailé,
Lui dit-il désolé,
Va me chercher là-bas quelques gouttes d’eau vive,
Je voudrais vivre encor.
L’oiseau prit son essor
Et, d’une aile rapide,
À la source limpide
Vola, compatissant ;