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FABLE IV

L’ABEILLE ET L’ENFANT GOURMAND

 La gourmandise, d’ordinaire,
 Est la passion de l’enfant,
 Qui prête un charme imaginaire
 Au fruit qu’on lui défend.
 À ce mal donnons le remède
 En la convenable saison,
 Mais il ne faut pas qu’on excède
 Ce que demande la raison.