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fables
Renferment de grands feux ;
Mais ils sont inconstants presqu’autant que les hommes,
Et nous sommes
Bien plus coupables qu’eux,
Je l’avoue à ma honte.
Cessons de commenter. Allons, ma muse, conte,
En peu de mots si tu le veux,
L’histoire tant redite
De la rose et du papillon.
Que chacun la médite
Et craigne de l’amour le cuisant aiguillon.
Mon papillon aima. C’est bien dans sa nature,
La douce créature !…
Allons ! encore une réflexion !
Vite, à la question.
Il aima follement comme toute jeunesse,
Et la rose, sensible à sa brûlante ardeur,
Prit un éclat nouveau, comme fait la pudeur
Qui devient larronnesse.
Ce que se dirent ces amants
Dans leurs chastes embrassements,
Je l’ignore.