Page:Lazare - Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.djvu/694

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Brongniart (rue).

Commence à la rue Montmartre, nos 141 et 143 ; finit à la rue Notre-Dame-des-Victoires, nos 46 et 50. Sa longueur est de 19 m.3e arrondissement, quartier du Mail.

Une ordonnance royale du 5 août 1844 a donné ce nom à l’ancien retour d’équerre de la rue Notre-Dame-des-Victoires, en raison de sa proximité du palais de la Bourse.

Alexandre-Théodore Brongniart, naquit à Paris en 1739. Ses parents lui firent embrasser la profession de médecin, mais le jeune Brongniart avait tant de goût pour les beaux-arts, qu’il abandonna la médecine pour étudier l’architecture. Il commença la construction du palais de la Bourse en 1808, mais il n’eut pas la satisfaction de terminer cet important édifice. Brongniart mourut à Paris, le 7 juin 1813.

Bruxelles (rue de).

Une délibération du conseil municipal du 20 novembre 1840, assigna ce nom à une des cinq rues projetées par MM. de Ségur et Greffulhe, sur l’emplacement de l’ancien jardin de Tivoli. Cette rue, qui doit prolonger celle de Bruxelles, ouverte sur les terrains de MM. Hagerman et Mignon, a été exécutée en partie au mois de juin 1844, par MM. Tirouflet et compagnie. Elle commence à la rue de Clichy et doit finir à la place de la barrière Blanche. Sa largeur est fixée à 12 m. (Voyez rue de Boulogne.)

Buffon (rue de).

Ordonnance royale du 15 janvier 1844, qui déclare d’utilité publique l’élargissement de cette rue, à son débouché dans la rue du Jardin-du-Roi. Cette amélioration sera prochainement exécutée.

Buttes (rue des).

Ordonnance royale du 30 juillet 1844, qui fixe la largeur de cette voie publique à 12 m.

Calais (rue de).

Commence à la rue Blanche, no 53 ; finit aux rue et place de Vintimille. Pas encore de numéro. Sa longueur est de 156 m.2e arrondissement, quartier de la Chaussée-d’Antin.

Tracée au mois de juin 1844, cette rue, dont la largeur est fixée à 12 m., a été ouverte sur les terrains appartenant à MM. Tirouflet et compagnie, et provenant de l’ancien jardin de Tivoli. (Voyez rue de Boulogne.)

Cardinale (rue).

Une ordonnance royale du 30 avril 1844, fixe la largeur de cette rue à 8 m.

Chaise (rue de la).

Ordonnance royale du 30 avril 1844, qui fixe la moindre largeur de cette voie publique à 10 m.

Champagny (rue de).

Commence à la rue Casimir-Périer, no 2 ; finit à la rue de Martignac, no 1. Pas encore de numéro. Sa longueur est de 39 m.10e arrondissement, quartier du Faubourg-Saint-Germain.

Cette rue, tracée en 1828, sur les terrains provenant du couvent des religieuses de Bellechasse (voyez rue de Bellechasse), a été dénommée en vertu d’une ordonnance royale du 5 août 1844. Sa largeur est fixée à 20 m. Les propriétés riveraines sont alignées. — Éclairage au gaz (compe Française).

Jean-Baptiste Nompère de Champagny, duc de Cadore, né à Roanne en 1756, était major de vaisseau lorsque la révolution éclata. Il fut nommé en 1789, député aux États-Généraux ; successivement ambassadeur à Vienne, en 1801, ministre de l’intérieur en 1804, il accepta le portefeuille des affaires étrangères après la paix de Tilsitt. Appelé au Sénat en 1813, Champagny fut créé pair de France en 1814, et mourut le 3 juillet 1834.

Chanaleilles (rue de).

Commence à la rue Vanneau, no 16 ; finit à la rue Barbet-de-Jouy, no 9. Pas encore de numéro. Sa longueur est de 117 m.10e arrondissement, quartier Saint-Thomas-d’Aquin.

Une ordonnance royale du 25 juin 1844 porte : « Article 1er. Le sieur Barbet de Jouy est autorisé à ouvrir sur son terrain une rue de 11 m. de largeur destinée à communiquer de la rue Vanneau à celle qui porte son nom, à la charge par lui de céder gratuitement à la ville le sol de la rue nouvelle et de se conformer aux diverses conditions énoncées dans la délibération du conseil municipal en date 5 juillet 1843. — Art. 2e. Ladite nouvelle rue portera le nom de rue Chanaleilles, etc. » — La délibération du conseil municipal impose au sieur Barbet de Jouy les obligations suivantes : « de concéder gratuitement à la ville de Paris le terrain nécessaire à l’exécution de la rue ; de n’élever les maisons en bordure qu’à une hauteur de seize mètres cinquante centimètres ; de faire établir le premier pavage de la rue en chaussée bombée et en pavé dur d’échantillon ; de supporter les frais de relevé à bout de ce pavage, ceux d’établissement de bornes-fontaines ; de faire établir des branchements et bouches d’égout pour l’absorption des eaux de la nouvelle rue ; de supporter les frais d’établissement et de pose du matériel pour l’éclairage au gaz ; de faire établir de chaque côté des trottoirs en granit avec ruisseaux refouillés dans les bordures ; d’assurer à toujours par les soins d’un cantonnier le balayage de la chaussée, des trottoirs et des ruisseaux aux frais des propriétaires riverains et conformément aux prescriptions de la police. » Les autres clauses s’appliquent au mode des constructions à établir dans la nouvelle rue. — Les propriétés riveraines sont alignées.

M. Sosthènes, comte de Chanaleilles, est capitaine au 8e régiment de hussards.

Chandeliers (rue des Trois-).

Ordonnance royale du 11 août 1844, qui fixe la largeur de cette voie publique à 10 m.

Charenton (chemin de ronde de la barrière de).

Ordonnance royale du 30 juillet 1844, qui maintient la largeur de 11 m. 69 c.

Charlemagne (rue).

Ordonnance royale du 5 août 1844, qui assigne ce nom à la rue des Prêtres-Saint-Paul. (Voyez cet article.)

Chemin-Vicinal (ruelle du).

Ordonnance royale du 30 juillet 1844, qui fixe la largeur de cette voie publique à 12 m.