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I|8 Précis historxquê

Gluten prcejîat verum moleculis terreis adunandis^ ut conjîat exempta calculonim lapidurrij aliorum corpo* rum durorum^ in his omnibus fohitur tune demumpav tium vinculum quando a'èr educitur, Ibid. Scel. 24-^. Une fuite d'expériences très- nombreufes 8i très-bien faites parut en 1754. à Tappui de cette doflrine. L'Aureur (M, David Macbride , Ciii-, rurgien de Dublin ,) tient un rang trop diftingué parmi ceux qui le font occupés de i'air fixe, pour ne pas faire connoître ici dans quelques détails les faits importans dont la PhyHque de la Phy- fiologie lui font redevables.

Il réfuke des expériences de M* Macbribe , qu'il fe dégage de Tair fixe, non-feulement des fubPcances en eixervefcence &: des matières végé- tales en fermentation , mais encore de toutes les matières animales qui commencent à fe putri- fier; &c pour prouver l'extrême facilité avec la- quelle cet air peut fe combiner , foit avec la chaux, foit avec les alkalis fixes Se volatils, il s'eft fervi d'un appareil connu fous le noai d'ap- pareil de M. Macbride, quoique l'idée dans l'ori- gine , en foit due à AL Black. Voici à-peu- près de quelle manière il a opéré : Il a mis fuccefù- vement dans une bouteille , des matières falines ^n eifsrvefcence , des matières végétales en fer-

mentation ,

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