Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/61

Cette page n’a pas encore été corrigée

SUR LES ÉMANATIONS ÉLASTIQUES. 21

abforbée efl: généialement plus grande dans les grands vaifleaux que dans les petits ; que cepen- dant elle eft plus confidérable dans les petits que dans les grands , en la confidérant propor- tionnellement à leur capacité. Il remarque en- core que cette abforbtion d'air eft limitée; qu'elle ne peut aller que jufqu'à un point déterminé; qu'au-delà de ce terme elle ne peut plus avoic lieu.

M. Haies , dans fes Expériences , a obfervé des filternatives fingulieres de produdion & d'al>-, forbtion d'air, dont il ne paroît pas avoir faifi la véritable caufe : la détonation du nître , pat exemple, lui a fourni une grande quantité d'air; mais cet air a diminué chaque jour d'élafticité Se de volume : il a obfervé la même chofe à l'égard d'un grand nombre de ces airs faélices. C'eft à l'eau fur laquelle M. Haies a prefque toujours opéré , que rient ce phénomène ; on verra , dans la fuite , que la plupart des fluides dégagés , & notamment celui qu'on a coutume de défigneç fous le nom d'air fixe, ont une tendance très- grande à s'unir à l'eau , & que cette dernière eft fufceptible d'en diftbudre un volume plus qu'égal au fien. Il réfulte de-là que M. Haies n'a point eu de réfukats exa^^s dans la plupart de fes expé;

B iij

�� �