SUR LES Émanations élastiques, ip Ceft dans cet Ouvrage qu'on trouve le pre- mier germe de la découverte de l'exiflence dû l'air dans les eaux appellées jufques alors impro-» prement acidulés : M, Halles a obfervé non-feu- lement que ces eaux contenoient une fois autant d'air que les eaux communes j mais encore il a foupçonné que c'était cet air qui leur donnoit cô montant, cette vivacité qu'on y remarque»
Quoique M. Haies foupçonnât que les acides en général, & l'efprit de nître particulièrement § contenoient de l'air , la difiillation de l'eau- forts cependant lui donna un produit contraire; il obferva une diminution notable dans le vo-^ lume de l'air, au lieu d'une augmentation qu'il prévoyoit, La conféquence qu'il en tire eft que les vapeurs acides abforbent dô l'air 3 d'où il conclud que celui qu'on obtient par la com- binaifon des acides avec les fubftances alka- îines pourroit bien ne pas appartenir en totalité à ces dernières , que l'acide lui-même pourroic bien en fournir quelque portion , Ôc qu'il eO: très-probable que c'ed cette dernière fubilancê qui produit l'air qu'on retire des dilTolutions métalliques par les acides.
C'eft à la grande quantité d'air qui fe dégage du nître par la détonation que M. Haies attribue
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