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^70 Rapport

On (çait que dans le moaieiit où fe fait la rcviviHcatioa de la chaux d'un métal , iorfqu'cn la fond avec de la poudre de charbon , il y a un gonflemenc & une véritable eftervefcence , allez confidérabîe même , pour obliger à modérer beaucoup le feu dans l'inftant de cette réduc- tion : M. Lavoifîer a fait cette opération dans des vallTeaux clos de dans un appareil propre à rete- nir & à mefurer la quantité de fluide élaftique qui fe dégageoit i il l'a trouvée très-con(idérable Se à'peu-près correfpondante à la diminution du poids du métal réduit.

Les calcinations qu'il a faites du plomb , de l'étain & de l'alliage de ces deux métaux , au foyer du grand verre ardent , fous des récipiens plongés dans de l'eau ou du niercure , & diipofés de manière à pouvoir mefurer la quantité d'air abforbé dans ces expériences, lui ont fait con- noître qu'il y a , en effet , une diminution d'air fous le récipient , de qu'elle ell alTez proportion- née à la portion du métal qui a été calciné. Il en a été de même de reTpèce de calcination par la voie humide qui traniforme en rouille cer- tains métaux , de le fer en particulier que M. La- voifîer a choifi pour foa expérience. Ces tenta- tives lui ont donné lieu d'obferver qu'il fe de-

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