Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/357

Cette page n’a pas encore été corrigée

DES EFFERVESCENCES ET DES RHDUCT. ^IJ qu'il feroic podlble ; qu'au moyen cependant de ce que l'air de la bouteille A n'avoit aucune com- munication avec l'air extérieur, mon objet ne feroit pas rempli ; en effet , quelque degré de refroidiflement que je lui eufle fait éprouver dans cet appareil , Ton volume feroit toujours demeu- ré égal à la capacité de la bouteille ; d'après ces confidérations , j'ai fenti qu'il étoit indifpenfa- ble , pour pouvoir tirer quelque partie de cette Expérience , de lutter à l'autre extrémité du tuyau 5S ^ un fiphon TXLM qui communi- quât avec l'intérieur d'un bouteille renverfée O, remplie de fluide élaftique également dégagé de la craie ; alors j'ai ouvert le robinet R. Il eft évi- dent qu'au moyen de la communication établie entre la bouteille A &: la bouteille O , le fluide élaftique ne pouvoir fe condenfer par le froid dans la première , fans qu'une portion de celui contenu dans la féconde ne pafsât pour rempla- cer le vuide ; de forte que la condenfation de- voit fe faire alors aufîi librement qu'il étoit po(îi- ble.

L'air du laboratoire étoit à lo dégrés 7 au- deflus de lacongellation. Lorfque j'ai commencé cette Expérience , le refroidiïïement a été d'en- viron ij* dégrés aud^flbus de Ja çongellation,

�� �