DES EFFERVESCENCES ET DES REDUCT. 305". travers lefquels traniïudenc continuellement des Vapeurs aqueufes ; le fluide éîaftique fixable ne peut y parvenir fans y perdre fubltement Ton élafticité : bien plus, il efl: même probable que le fluide élafHque fixable ne parvient point juf* ques aux dernières ramifications du poumon , qu'il eft fixé auparavant d'y arriver. Le jeu du poumon doit donc être fufpendu par le défaut de fluide élaftique ; il doit s'affaifler & devenir flûfque , & c'eft , en effet , ce que Ton obferve dans la difledion des animaux qui ont péri de la forte. On éprouveroit prefqu'un même effet avec un fouiflet dont l'intérieur feroit humedé d'eau , & dont on voudroix entretenir le jeu avec ur> fluide élaftique fixable.
EXPÉRIENCE III.
Efftt du fluide élajîique dégagé des effcruefceuGes fur les corps embr.afés ù' enflammés.
Préparation de l'Expérience,
J'ai rempli de fluide élaftique dégagé de la craie , un bocal long & étroit repréfenté fig, ip« j'y ai plongé une bougie ou une chandelle allu- mée fig, 20t fufpendue par le moyen d'un fil de fer,
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