Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/307

Cette page n’a pas encore été corrigée

BÂKS irs CHAUX M^,TAT.LIQUES. 2(57 dilatation s'eft rallentie , & l'eau efl: prefque demeurée flationnaire : loriqu'eniuice le feu a été alTez augmenté pour faire rougir obfcuré- ment le fond de la cornue , l'eau a commencé tout-à-coup à defcendre prefqu'à vue d'œil, à raifon de 12 à ij pouces cubiques par minute; fur la fin , le dégagemeut s'efi: rallenti : enfin , lorfqu'il a ceffé entièrement , j'ai arrêté le feu , ,6c j'ai laiiTé refroidir parfaitement les vaifTeaux, Bientôt l'air contenu fous le bocal n N s'efl: condenfé à aiefure qu'il fe refroidifl^oit , & l'eau a remonté; lorfqu'elle a été abfolument fixée,' j'ai marqué, avec une bande de papier , l'endroit où elle s'étoit arrêtée , & j'ai encore laifie les vaiileaux dans le mcmie état pendant 48 heures fans qu'il y ait eu de variation feniible dans la hauteur de l'eau ; le therm.omètre, dans le labo- ratoire, étoit alors à ly degrés 7, ôc le baroniè-* ue à 28 pouces I ligne 7.

Il ne s'agiiToit plus que de déterminer la quan* tîté de pouces cubes contenue entre les deux bandes de papier, & c'efl: ce que j'ai fait de deux manières, i^. En déterminant par une mefure exacte , & par le calcul , la folidité du cylindre, j ^^ En empliffant d'eau Tintervaiie compris entre k$ deux bande» dô papier, & en déterminant ïq

��\

�� �