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DES TERRES ALKALîNES. 2<^^,

chaux employée dans la difiolution, tandis qu'au contraire lorfqu'elle eil: précipitée fous forme de terre calcaire ou de craie» c'efl: à-dire faturéç de fluide élaftique ; on l'obtient avec une aug- jmentation de poids très- approchante de celle qu'acquiert la chaux qui le convertit en craie : 3"^, qu'il s'en faut cependant de quelque chofe que cette augmentation ne foit aulîi forte qu^elIe devroit l'être j il réfulte , en effet , des Expérien- ces rapportées au commencement du Chapitre premier ,• que 3 gros 27 grains de chaux éteinte, faturée enfuite de fluide élafl:ique , doivent pefec 4 gros 63 grains ; on a eu cep'endanî par l'ai- kali de la foude , Expérience première, que 4. gros 60 grains. Se par l'alkali volatil concret. Expérience III , que 4. gros 4P grains ; ce qui confirme encore ce qui a été avancée plus haut^ que. la chaux qui attire très - puiffamment les premières portions de fluide élailique qui lui font préfentées , n'a qu'une aétion plus foible fur les dernières.

Conclusion des Chapitres II et III.

Il efl: à-peu-près aufli prouvé qu'il le puiffe être en Phyfique , d'après les Expériences rappor- tées dans ces deux Chapitres, que le même fluide

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