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t)AN§ LES TERRES CALCAIRES. 20^.

à un degré de chaleur égal à celui du mercure bouillant , après quoi elle s'eft trouvée pefer i once I gros 36 grains. Son poids, fuivanc les déterminations précédentes auroit du être d'une once I gros J^ grains. Cette différence de 18 grains qui ne peut pas être regardée comme fort confidérabîe, vient ou de la perte inévitable qu'on éprouve dans toute expérience , ne feroit-ce que par la petite quantité de terre qui demeure atta- chée aux vailTeaux , ou peut-être encore de ce que la chaux dans cet expérience n'a pas été auiîî farurée de fluide élaftique , qu'elle le pouvoic être.

Cette terre calcaire , au furplus , ne différoit en rien de la craie; elle donnoic par fa diiloîu- tion dans l'acide nîtreux, une quantité de fluide élaflique à-peu-près égale à la craie ; la perte de poids qu'elle éprouvoit pendant cette opération étoit aufiî la même ; elle ne dégageoit plus à froid l'alkali volatil de fei ammoniac; en un mot , on ne pouvoit par aucun nioyen la diflinguer de la véritable craie en poudre.

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