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l62 Pr^cishistoriqus au travers de l'eau , avec laquelle elle ne form® prefque point d'union ; ce qui me fait croire qu'elle ne contient que très-peu d'air fixe véri- table pur , quoiqu'il s'en dégage abondamment par reffervefcence des acides avec Talkali de l'hé- par, mais je vois par les phénomènes qu'il pré- fente, qu'il eft ici , ainfi que dans les dillblutions métalliques par les acides , dans un état très- différent de l'air fixe ordinaire. AuiTi l'eau ne s'impregne-t-elle de cette vapeur que très-peu, èc avec la plus grande difficulté. M. Prieftley a obfervé le même phénomène.

7°. J'ai pris une pinte d'eau de rivière pure, }'y ai ajouté , fuivant le procédé de M. Venel , deux gros d'alkali fixe minéral , & fix gros d'ef- prit-de-fel , qui , d'après des expériences préli- minaires , étoit la quantité néceflaire pour fatu* ler cet alkali. J'ai fortement bouché la bouteille dans le temps de reffervefcence. Vingt -quatre heures après , je l'ai ouverte avec précaution pour y introduire de la mine de fer, &: je l'ai lebouchée fur le chamip.

Au bout de deux fois vingt-quatre heures , l'eau étoit encore bien aërée aux yeux de au goût ; mais elle n'a fait que brunir un peu avec l'infufion de noix de galle , de à peine a-t-ellej

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