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SUR LES Émanations élastiques. 15 y dans de l'air qui a déjà été diminué , foit par la flamme des chandelles , foit par la putréfaction , la diminution efl: à-peu-près égale à celle qu'on auroit obtenu dans l'air commun.

Le même mélange, dans l'air inflammable, le diminue d'un neuvième ou d'un dixième; dans l'air fixe , comme on l'a dit plus haut , la dimi- nution eft égale à celle qui auroit eu lieu dans l'air ordinaire. M. Prieftley a obfervé que l'aie ainfi réduit , par un mélange de limaille de fer & de foutre , étoit très-nuifible aux animaux , & il ne s'eft point apperçu que le contad de l'eau le rendît plus falutaire.

Article VI,

De Vair nîtreux,

M. Prieftley donne le nom d'air nîtreux au fluide élaftique qui fe dégage des diÏÏblutions de fer , de cuivre , de laiton , d'étain , d'argent , de mercure , de nikel dans l'acide njtreux ^ ainfl que de celle de l'or & de l'antimoine dans l'eau régale.

Cet air a une odeur forte , défagréable , & qui diffère peu de celle de l'efprit de nître fu- mant : il a la propriété finguliere de fe troubles

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