SUR LES ÉMANATIONS ÉLASTIQUES. I27
011 a tenu des chandelles allumées , leur volume peut être diminue' par les mêmes moyens.
M. Prieftley a re'pe'te' ces mêmes expériences ; en employant du mercure à la place de l'eau : il a éprouvé une augmentation dans le volume de Tair pendant les premiers jours; elle étoit envi- ron d'un vingtième , la variation enfuite a été nulle pendant deux jours; mais ayant introduit de l'eau dans la cloche , une partie de l'air a été abforbé, & fon volume a diminué d'un fixiéme. Quand on emploie de l'eau de chaux dans cette expérience, elle fe trouble & fe précipite, ce qui annonce que cet air eft en partie dans l'état d'aix; lixe.
Ayant mis de même des fouris dans un vaifTeaii: dont l'orifice étoit plongé dans du mercure , M; Prieftley ne s'eft point apperçu , lorfqu'elles ont été mortes , que l'air eût été beaucoup diminué, mais ayant retiré les fouris , & introduit de l'eau de chaux fous le vaifleau , le volume de l'air a diminué , & la chaux a été précipitée.
Jufques-là M, Prieftley n'avoit opéré que fur de l'air commun , corrompu par les effluves des matières animales putréfiées, ou, ce qui eft la même chofe , fur un mélange d'air commun & d'air dégagé par la fermentation putride. H a cru
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