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SUR LY^ Émanations élastiques, up d'où il conclut que c'efl: la partie fixe de l'air , la partie la plus pefante , qui fe précipite.

Tout le monde fçait qu'une bougie ou une chandelle allumée , placée ibus un récipent , ne peut y brûler long temps ; elle s'y éteint ; & fi l'on edaye d'y en placer de nouvelles , elles s'y éteignent encore à l'inflant. M. de Saluces , dans les Mémoires de Turin , tome I. page 41, attribue cet elTet à la dilatation caufée par la chaleur , & il prétend qu'en comprimant l'air dans des veffies , on parvient à le rétablir. M. Prieftley convient de la vérité de cette expérien- ce , mais il en nie les conféquences : il prétend que ce n'ell: point à la comprelTion feule qu'efl: dû cet effet , parce que l'expérience ne peut réuHir que dans des veffies ; & il aflure d'avoir tenté en vain de produire une compreflion affez forte dans des vaiiTeaux de verre , fans que la qualité de l'air en ait été reftituée. M. Priefiley apporte une autre expérience à l'appui de celle- ci. IlaelTayéde faire paffer de l'air très-chaud fous un récipient , & d'y placer une chandelle , il n'a pas apperçu qu'elle y brûlât moins bien que dans l'air froid. L'extindion des bougies & des chandelles enfermées fous une cloche ne tient donc pas feulement à la dilatation de l'air.

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