jo6 Précis HISTORIQUE
ànti-feptique; mais il ne s'en fuit pas pour cela ; fuivant lui , ni que l'air fixe exiflàc dans le corps dont il a été dégagé, ni qu'il y contribuât à la cohé- fion de Tes parties , & à leur état de falubrité : il obferve d'ailleurs que la vertu anti-feptique n'eft pas particulière à l'air fixe ; que tous les |>roduits de la fermentation jouilTent des mêmes propriétés ; que le tartre , le vinaigre , l'eTpric- de-vin, fontantifeptiques à un degré aufTiéminent que l'air ûxe ; enfin il ajoute qu'on pourroit appliquer à l'efprit-de-vin tout ce que les Difci- ples de M. Black difent de l'air fixe ; qu'on pourroit foutenir par les mêmes argumens > qu'il efl: le ciment des corps , le lien des élé- mens , ce qui cependant feroit abfiirde.
M. Macbride avoit trouvé un nouvel argument en faveur de l'air fixe , dans la manière d'agir des aftringens ; leur vertu antifeptique ne venoic , fuivant lui , que de la propriété qu'ils ont de reflerrer les pores des corps , lorfqu'ils fe putré» fient , & de contrarier, par ce moyen , le déga- gement de l'air fixe qui tend à s'échapper : M, de Smeth réfute cet argument , & prétend que nous fommes trop éloignés de connoître la ma- nière d'agir des aftringens , pour qu'il foit pofc fible d'en tirer la plus foible indudion»
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