SUR LES Émanations élastiques, iox cence ; les effets ont été fealement un peu plus lents. Quant à la propriété de faire criftallifer ces fels , il ne lui a pas été pofTible J'en juger, attendu qu'il s'élève des matières animales fer- mentantes des vapeurs humides qui auroient dif- fout le fel , dans la fuppofition même où il auroit été dans la difpofition de criftallifer.
M. de Smeth fe propofe de prouver enfuite que les émanations élafliques, qui fe dégagent des matières fermentantes &des effervefcences, diffé- rent eflentiellement de l'air de Tatmofphère. Je vais expofer en peu de mots les différences princi- pales qui caraclérifent, fuivant lui, ces émana- tions.
Premièrement, Témanation des effervefcences & des fermentations rend aux alkalis cauPdques la propriété de faire effervefcence avec les acides & fait criftallifer les alkalis volatils; or, l'air de l'atmofphère , dans les mêmes circonftances , ne produit pas les mêmes effets.
Secondement, l'air de Tatmofphère foutient, nourrit, excite le feu ; il concourt même (î effen- tiellement à la flamme , qu'elle ne peut exifter .fans lui : l'air des effervefcences , au contraire , & celui de la fermentation , eft ennemi de la flamme 3 & l'éteint fur le champ. M. de Smetli
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