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SUR LES Émanations élastiques, cf pas prouvé : j'aurai oecafion au lurplus de reve- nir quelque jour fur cet article.

M, de Smeth cherche à prouver enfuite que î'intromiiîion de l'air dans les alkalis cauftiques» ne leur rend point la propriété de faire efFervef-» cence avec les acides : il a fait fouder , pour le prouver , à une grofle boule de thermomètre 3 deux tubes de verre recourbés ; il a empli la boule d'alkali volatil cauftique , & a foufHé par l'un des tubes de manière à faire bouillonner l'air dans la liqueur j mais quoiqu'il ait continué long* pmps cette épreuve , l'alkali n'a pas acquis la propriété de faire effervefcence.

Il a eflayé de tenir de l'alkali cauflique fixe 8c volatil dans la machine à condenfer l'air, dé- crite dans la Phyfique de Gravefande , & il n'a point obfervé qu'ils éprouvaflent de change- ment ( I ).

M. de Smeth concliîd de ces expériences, qua la qualité non efrervefcente des alkalis caufti-^

��( I ) On volt que M. de Smeth fuppofè ici que le fluide tlaflique qui donne aux alkalis fixes & volatils la propriété de faire eifervelcence , eu le même que celui que nous re{- pirons , ce qui ell contraire à fà propre opinion , ainfî ^u'on va le voir dans un moment»

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