Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/133

Cette page n’a pas encore été corrigée

SUR LES Émanations élastiques, p^ Mémoire fur la chaux , lu à l'Académie des Sciences en 1747, & qui fe trouve dans le Re- cueil de cette année; je rendrai compte inceiTam- ment de Tes expériences ; je n'ai différé jufques ici d'en parler que pour ne point interrompre le fil de ce que j'ai à dire fur l'hiftorique de l'aie fixe.

Cette circonflance (inguliere a engagé M. de Smeth à répéter cette expérience dans des vaif- féaux ouverts : il a mis , à cet effet , dans un creu- fec , les 4. onces qui lui reftoient de cette même chaux qui s'étoit éteinte d'elJe-même à l'air ; elle devoit contenir, dans la proportion ci-deffus; 8 gros 47 grains de matière attirée de l'atmof- phère: cependant cette chaux ayant été pouflee à un feu très-violent dans un fourneau à vent ; elle n'a reperdu que 7 gros 36 grains i d'où il fuit qu'elle avoir encore confervé , i gros ir grains de la matière qu'elle avoit attirée de l'atH mofphère. Cette chaux, expofée de nouveau à l'air , a repris une augmentation de poids de ^ gros 28 grains.

M. de Smeth conclut de ces expériences, i\ que la chaux attire de l'atmofphère une fubftan- ce qu'il n'eft plus poffible d'en chaffer. 2°. Que c'eft à l'eau feule qu'elle doit la plus grande

�� �