SUR LES Émanations élastiques. îi \îne antériorité de date très marquée, cependant comme M. Prieftley a reculé beaucoup plus loiri les bornes de nos connoifiances fur cet objet , & qu'on lui eft redevable de quelques faits qui femblent découvrir un nouvel ordre de chofes, la marche naturelle des idées m'engage à rendre compte d'abord des travaux de M. de Smeth ; je terminerai enfuite cet EiTai hiftorique , par ceux de M. Prieftley.
La DiflTertation de M. de Smeth efl. écrite en latin & (bus forme de thèfe; elle a été imprimée à Utrecht dans le mois d'Odobre 1772 , fous le titre de Differtation fur l'air fixe. Petit in-^^. de loi pages.
M. de Smeth y établit d'abord que nous ne connoiflons l'air commun , celui qui compofe notre atmofphère que par quelques effets phyfi- ques ; mais que nous n'avons encore aucune idée de fa nature , de fa compofition , de fa combinaifon chymique ; d'où il conclud qu'il efl: contre les principes de la faine Philo- fophie , d'affirmer qu'une fubn:ance efl: de Tair, parce qu'elle préfente une ou deux pro- priétés qui lui font communes avec lui ; que tous ceux qui ont parlé des émanations élaftiques qui fe dégagent des corps , foit pendant la fermen-5
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