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M, Crans conclud qu’elle n’acquiert cette propriété, qu’autant que le principe cauftique qui lui étoit uni , qu’autant que Vacidum pingue. s’eft évaporé.

M. Crans a obfervé la même choſe, à l’égard de l’alkali volatil cauftique dégagé du ſel ammoniac. Il en a mis une portion fur un poêle, une autre portion fur des cendres chaudes ; enfin , il a fournis une troifiéme portion à l’appareil de M. Macbride ; au bout de huit heures , toutes les trois faifoient eftervefcence , en raifon , die M. Crans , de l’évaporation de l^acidum pingue * l’appareil de M« Macbride n’opère donc, fuivanc lui, dans ces expériences, que ce qui fe feroie opéré tout naturellement à l'air libre.

M. Crans a pouſſé plus loin ſes recherches , & il a fait un grand nombre d’expériences dans le même appareil , en tenant les vaiſſeaux clos , de en obfervant le poids des matières employées^’ avant & après l’opération. Il a toujours eu une perte conſidérable de poids dans la bouteille ou ſe faiſoient les mélanges qui dévoient entrer en efferveſcence ; il a obtenu conſtamment, au contraire , une augmentation de poids de quelques grains dans l’autre bouteille.

La lelîive cauftique de M. Meyer, fourniſe à