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SUR LBS ÉMANATIONS ÉLASTIQUES. 7/ M, Jacquin , qu'une chaux qui avoit repris de Tair , qui , par cette union , étoit redevenue terre calcaire, c'eft-à-dire, infoluble dans l'eau, fuf- ceptible d'effervefcence; en un mot, telle qu'elle étoit avant la calcination, M. Crans prétend, au contraire , avec M. Meyer , que la crème de chaux n'eft autre chofe qu'une chaux qui a perdu le principe cauftique, smtïemQnz ïacidumpingiie^ il aflure avoir fouvent vu cette fubflance fe for- mer au fond de la liqueur, & non pas à fa fur- face , qu'il s'en dépofe fur les parois intérieures du vafe , & dans des endroits où la chaux n'a pu avoir le contacl de l'air ; enfin , qu'il s'en forme n:éme pendant le temps que l'eau de chaux eft couverte d'une pellicule qui intercepte toute com- munication avec l'air. Toute la chaux d'ailleurs, fuivant M. Crans , n'eft point foluble dans l'eau , toute ne peut point être convertie en crème , ce qui devroit fuivre des principes de M. Black , & de ceux de fes Difciples.

M. Crans n'abandonne l'eau de chaux qu'a- près s'être étendu très au long fur fes propriétés » & il tire de prefque toutes des objedions contre le fyftcme de M. Black. L'eau de chaux dilTout le foufre , le camphre , les réfines » à-peu-près comme refprit-de::vini les Difciples de M, Black,

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