^UR LES Émanations élastiques. 6çi & non pas de la terre calcaire. Toutes ces expé- riences prouvent encore que ce n'eft point rabfence ou la préfence de l'eau qui conftitue l'état de chaux ou de terre calcaire.
M. Jacquin pafle enfuite en revue toutes les expériences de Mefiieurs Black & Macbride ; il y en ajoute de nouvelles dans les mêmes vues. Il fait voir que tout mélange de craie , ou d'un alkali ordinaire, avec un acide, produit un air qui a la propriété de précipiter l'eau de chaux , c'eft à-dire , de s'unir avec la chaux diflbute dans l'eau , de la convertir en terre calcaire , de la rendre infoluble , & de la faire criftallifer fur le^ champ. L'air qui fort de la pierre à chaux , pen-; dant qu'on la calcine , a la même propriété.
M. Jacquin oppofe ces expériences & toutes celles de Meilleurs Black & Macbride à la théo- rie de M. Meyer , & il tire , de prefque toutes > des objedions qui lui paroiflent infolubles,
M. Jacquin avoit obfervé plus haut que tou- tes les fois que l'air fe diflblvoit , fe combinoit avec quelques fubftances , il y avoit , comme dans toutes les combinaifons chymiques, i**. un point de faturation ; 2^ un certam degré d'adhé- rence plus ou moins grand en raifon de la diffé- rence d'affinité qu'il avoit avec ces différentes
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