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Wotan errant, Le Gardien de l’Épée, L’Amour de la vie, La Race des Wälsungs, Loge, Le Charme des flammes, Le Sommeil éternel, Le Sommeil de Brünnhilde, L’Appel du fils des bois… Pendant ce temps, Siegfried ne songe qu’à forger lui-même son glaive avec les tronçons que Mime lui a remis. Il se met à l’œuvre et chante gaiement, tout en limant l’acier et activant le feu, un joyeux Chant en trois couplets, le troisième avec d’élégantes variations, dont l’accompagnement imite le sifflement du soufflet de la forge, comme précédemment on a entendu le grincement de la lime : appelons-le Chant du soufflet, pour le distinguer d’un autre qui le suit de près. Mime, dans un coin, lui prépare sournoisement un breuvage empoisonné qui, selon lui, doit le plonger dans Le Sommeil éternel et lui permettra de s’emparer lâchement du glaive si vaillamment reconstitué, après qu’il aura conquis à son profit L’Or et L’Anneau.) Peu après que Siegfried a trempé la forme en la plongeant dans une cuve d eau, ce c{ ! ii donne lieu à un curieux effet de sonorité imitative, apparaît le seul thème nouveau de cette scène, qu’on appelle généralement La Fonte de l’acier.

LA FONTE DE L’ACIER
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