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Il n’est guère interrompu que par la Complainte pleurnicharde de Mime (3/4, fa mineur), recommençant dix fois à raconter à Siegfried, sans le convaincre davantage, les bienfaits de l’éducation qu’il lui a donnée, et tentant de l’attendrir sur sa fausse sollicitude. Siegfried ne se laisse nullement toucher, et préfère parler de l’amour des enfants pour leur mère, qu’il a observé lui-même, d’abord chez les oiseaux, puis chez les fauves, ce qui le porte impérieusement à désirer connaître le nom de sa mère.

Toute cette partie se déroule sur une mélodie douce et caressante qui caractérise le sentiment naïf de L’Amour filial tel qu’il le conçoit,

L’AMOUR FILIAL
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fréquemment coupée par des retours intempestifs de la Complainte de l’éducation, comme aussi par des allusions à divers motifs des Wälsungs, de La Forge, de