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Et l’espérance aussi, décevante ironie,
Qui me promit toujours et sans jamais tenir :
Espérez ! espérez ! ainsi passe la vie…..
Et l’attente du jour qui ne doit pas venir !

Quand je vois l’édifice où mon adolescence
Écoutait les leçons des savants professeurs
Qui m’ouvraient les trésors de leur vaste science,
Ce souvenir cruel augmente mes douleurs.

Heureux, trois fois heureux celui qui, loin du monde,
Peut borner ses désirs et son ambition !
Heureux celui qui vit dans une paix profonde,
Et s’affranchit du joug de toute passion !