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Mais non ! le faible accord de ma lyre plaintive
Expire autour de moi sans produire d’échos.
Ainsi soupire et meurt la brise fugitive
Qui d’un lac azuré vient caresser les flots.

Ah ! si l’affreux oubli dans son linceul immense
Ensevelit bientôt et mon nom et mes vers,
Je conserve, du moins, la touchante espérance
Qu’ils seront à vos cœurs toujours présents et chers.

Avril 1841