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De cet hymne d’adieu si la note plaintive
S’envole tristement pour ne plus revenir,
Vous ne l’oublîrez pas ; votre oreille attentive
L’empreindra pour jamais dans votre souvenir.

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Dans les sables brûlants du désert de la vie
Quand je marchais souffrant, seul avec ma raison,
Ainsi qu’une oasis la douce poésie
À mes yeux fascinés s’offrit à l’horizon.

Ce doux aspect alors ranima mon courage,
Et sur un sol brûlant, sous des cieux incléments,
Pieds nus je m’avançai vers ce riant ombrage,
Qui devait m’abriter de ses rameaux charmants.

Mais, hélas ! dans me course errante et douloureuse
Mes pieds se sont meurtris ; sanglant et déchiré,
Hâletant, épuisé, dans cette route affreuse,
Je crus atteindre encor ce but tant désiré.