Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/197

Cette page n’a pas encore été corrigée

À MON PÈRE ET À MA MÈRE


 
………Un père est un don précieux
Qu’on n’obtient qu’une fois de la bonté des cieux.
(Ducis)

Ô l’amour d’une mère ! amour que nul n’oublie !
Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en a sa part, et tous l’ont tout entier.
(V. Hugo)


 
Encore un dernier chant, — et ma lyre éphémère
S’échappe de mes mains, et s’éteint en ce jour,
Mais que ces sons mourants, ô mon père, ma mère !
Soient exhalés pour vous, objets de mon amour.