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Sur l’océan de l’existence,
Poussé par le sort irrité,
J’ai vu briser mon espérance
Sur l’écueil de l’adversité.

Mourant, je vois briller l’étoile
Qui devait éclairer mon sort,
Et fuir à l’horizon la voile
Qui ne peut me conduire au port.

Adieu toi, généreuse amie,
Qui sus répandre quelques fleurs
Sur l’affreux sentier de ma vie,
Trop souvent arrosé de pleurs !

Puissé-je, au ciel où je m’élance,
Vers un Dieu rémunérateur,
Trouver, un jour, pour récompense
Le don précieux de ton cœur !