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C’est ainsi qu’on te voit, Lambert, d’un pas rapide
Marcher dans l’avenir où la gloire te guide
Comme un phare brillant, comme une étoile aux cieux.
De ton noble talent le pays s’honore,
Et qui de jour en jour le voit grandir encore,
Prépare une auréole à ton front radieux.

Pour moi, faible poète, inhabile, morose,
De mon réduit obscur où ma muse repose,
Je ne puis qu’esquisser cet éloge imparfait.
Si dans ces vers dictés par la reconnaissance
Du talent poétique on remarquait l’absence,
D’un éternel oubli ton nom les sauverait

Septembre 1841