Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/155

Cette page n’a pas encore été corrigée

Les déposait, sans doute,
Aux pieds de l’Éternel !

Félicité précaire,
Ta durée éphémère
Comme une ombre légère
Disparut et s’enfuit ;
Tel un riant mensonge,
Un agréable songe,
Dans l’ivresse nous plonge
Et s’efface la nuit.

Colombe douce et pure,
Céleste créature,
Tout le mal que j’endure
Cesse à ton souvenir.
Que Dieu, qui récompense
La vertu, l’innocence,
Te réserve d’avance
Un heureux avenir !…