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Mais, non ; l’espoir encore,
« Consolant météore,
« Illumine et colore
« Ta vie et tes malheurs. »

Je restais sans réplique,
Car sa voix angélique,
Ravissante musique,
Me pénétrait le cœur.
Dans cette douce ivresse,
J’oubliais ma tristesse,
Je bénissais ma sœur.

Et la douce prière,
Divine messagère,
Sur son aile légère
Portait mes vœux au ciel ;
Et, franchissant la route
De la céleste voûte,