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Ce vieillard que l’orage
« N’a pas su respecter ;
« Il gémit, il appelle,
« Mais sa douleur cruelle
« Dans la nuit éternelle
« Va le précipiter !

« Lorsque le jour décline,
« Vois la pauvre orpheline
« Qui lentement chemine
« Et demande un soutien.
« Contemple leur misère,
« Et dis après, mon frère :
« Leur malheur, sur la terre,
« Est plus grand que le mien.

« Mon frère, ta souffrance
« Aura sa récompense
« De Dieu, dont la clémence
« Excuse nos erreurs.
«