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Ne sera prononcé, quand l’heure solennelle
Sonnera mon trépas dans la nuit éternelle ?…
Sans crainte, sans désir, sans regret, sans remord,
Je m’en retourne à Dieu, sur l’aile de la mort.

Toi qui veux remonter les cordes de ma lyre,
Et qui, dans ce moment, exhumes mon délire,
Il te faut des chansons, des romances d’amour,
Il faut pour embaumer le sentier de ta vie,
Les parfums des plaisirs que la vieillesse envie ;
Avant que l’âge vienne on doit les respirer ;
Le midi de nos jours les voit s’évaporer.

Oh ! demande des vers, des bijoux, des parures,
Des gazes, des fichus, des rubans, des ceintures,
Des robes de satin aux brillantes couleurs,
Des fêtes et des jeux, des guirlandes de fleurs,
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