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» La voiture entra dans la première cour. Dès qu’elle s’arrêta, mes deux gardes me firent descendre et me conduisirent au travers d’une grande cour pavée, entourée de hautes murailles, dans le vestibule de cet immense édifice, dont le sombre aspect m’avoit fait souvent frissonner. Hélas ! j’étois loin alors d’imaginer que j’étois destiné à y gémir si long-tems !

» Après avoir encore, traversé deux salles immenses et plusieurs passages obscurs, nous arrivâmes à une énorme porte de fer, qui étoit à l’extrémité d’un long corridor éclairé seulement par une fenêtre étroite. Cette porte nous fut ouverte par une personne que nous avions

    c’est que tout y est vrai, excepté le lieu de la scène ; transportez-le à Séville ou à Venise, alors tout sera vrai. Je me serois même permis cette transposition, si la marche géographique du roman, ne s’y fût opposée.

    (Note du traducteur.)