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CHAPITRE XV.


Quel tourment ! pas un ami dont la voix vous console. La mort menaçante toujours devant les yeux. Passer les jours et les nuits dans les larmes. Quel tourment !.
Spencer.


Le récit du comte Byroff fut interrompu par le vieux berger qui apporta à nos voyageurs un vase de lait chaud. Le comte le remercia de son attention, et Lauretta après avoir essuyé les pleurs qu’elle avoit donnés aux malheurs de son père, but un peu de lait qui la rafraîchit beaucoup. Le comte en fit autant. Le paysan se retira, enchanté des témoignages de reconnoissance que lui prodiguèrent ses deux hôtes. Le comte Byroff reprit ainsi :

« Je demeurois à Paris depuis deux