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en apprenant que j’avois tué un innocent.

» Maintenant continua le comte Arieno, que méririteroit un ami qui entreprendroit de vous tirer du danger, dont vous êtes menacé ?

» Si j’eusse été arrêté, la mort, je le savois, devoit être mon partage. En ce cruel moment, de toute autre main, que de celle du boureau, elle eût été pour moi un bienfait. Mais mourir sur un échafaud ! cette idée me faisoit frémir aussi, je répondis avec empressement : Tout. »

» Eh bien, reprit-il, je serai cet ami. — Occupons-nous, actuellement des moyens : si vous étiez arrêté pour ce crime, vous ne doutez pas que toutes vos propriétés seroient confisquées au profit de l’état.

» J’en suis convaincu, répondis-je.

» Votre vie dépend de votre prompte fuite. Il faut sortir à l’instant des do-