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qu’on venoit de découvrir une bande de voleurs dans un vieux château, situé à une journée de chemin d’Inspruch. — Vous pensez bien, monsieur, que j’ai su tout de suite ce qu’il vouloit dire. — « Comment les a-t-on découverts ? » ai-je dit. — « Un gentilhomme, répondit l’étranger, voyageant sur cette route, a été attaqué par eux. Ses domestiques sont parvenus à faire prisonnier un des bandits, qui a tout avoué et désigné leur repaire. Ils ont été immédiatement arrêtés et condamnés par l’empereur, à être vendus aux turcs, comme galériens. »

Le comte Byroff prit sur-le-champ des mesures pour s’assurer de la vérité de ce rapport. Les informations en confirmèrent l’exactitude, à la grande satisfaction de Jacques, qui, depuis sa fuite du vieux château en ruines, avoit toujours eu grande peur d’être rejoint par les bandits, et sévèrement punis par eux de sa