Page:Lathom - La Cloche de minuit v2.djvu/281

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

couché, lorsque sa mère vint lui donner l’ordre mystérieux de s’éloigner du château.

Le comte Byroff et le père Nicolas, se chargèrent de faire faire les préparatifs que le long abandon du château avoit rendu indispensables.

Dès que Jacques eut appris qu’Alphonse alloit enfin reprendre son rang, et rentrer dans ses biens, il ne fut plus le maître de sa joie. Lorsqu’il ne pouvoit pas l’exprimer au comte, à Alphonse, ou à Lauretta, il se félicitoit lui-même, et ne cessoit de chanter et de danser.

L’hôte, depuis l’arrivée de nos voyageurs, leur avoit prodigué les soins les plus attentifs. Mais il ne sut pas plutôt qu’il avoit l’honneur de posséder chez lui l’héritier du château de Cohenburg, que ses attentions devinrent fatigantes, et perdirent tout le prix que leur donnoit auparavant la naturelle bonté de son cœur. Il avoit l’air continuellement af-