Page:Lathom - La Cloche de minuit v2.djvu/275

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vos droits ; mais l’égarement de sa raison, qui toujours a suivi cette proposition, ne me permettoit pas d’insister.

» Hier matin, je la visitai seul, pour lui faire part des soupçons que m’avoient inspiré votre nom, et quelques mots qui vous étoient échappés. Je lui dis que je croyois son fils dans le voisinage du château. »

« N’est-ce pas entre trois et quatre heures, que vous avez été au château ? demanda le comte Byroff. »

La réponse affirmative du père Nicolas, expliqua au comte, pourquoi il avoit trouvé ouverte la poterne. Le bon père continua :

Votre mère, dont l’esprit est extrêmement affoibli, parut douter que vous fussiez si près d’elle. Elle me pria cependant, si mes conjectures se vérifioient, de vous engager à ne pas chercher à la voir. Ma conversation de ce matin, avec vous, ne m’ayant plus laissé