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mon petit capital, puisque ma naissance m’interdisoit tout autre moyen.

» Que les préjugés par lesquels nous nous laissons gouverner, sont misérables ! »

» Peu de tems après la mort de mon grand’père, nous reçûmes une lettre de ma tante. Elle nous instruisoit de la mort récente de son mari, qui lui avoit laissé par son testament la plus grande partie de ses immenses richesses. Elle nous invitoit, ma mère et moi, à venir en Italie, demeurer avec elle.

» La terre dans laquelle nous résidions étaqt une terre de famille, il eut été déshonorant à un gentilhomme, de la vendre. Nous quittâmes l’Allemagne sans donner aucune raison de notre départ.

» Ma tante, la marquise del Parmo, qui demeuroit à Venise, dans un palais magnifique, nous reçut avec la plus franche cordialité, et nous prodigua