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CAPI

outre, que l’on mène une infinité de plans verticaux perpendiculaires au plan bissecteur dont nous venons de parler. Ces derniers plans

Fig, 7.

rencontreront les deux lames suivant des droites verticales, qui pourront être considérées comme autant de lames infiniment petites, parallèles deux à deux, et à l’égard desquelles les phénomènes capillaires se comporteront conformément à la troisième loi. Maintenant, les droites rectangulaires Ox et Oy étant choisies pour axes des coordonnées, considérons deux points, A, M, de l’une des courbes formées le long de chaque face par le liquide soulevé. Soient BC et NPles distances des lames correspondantes aux points A et M. D’après la troisième loi, on a

BA NP

MN ~ BC*

D’autre part, dans les triangles semblables ONP, OAB, on a

NO = NP

BO BC5 donc

BA NO

MN "" BO-

Si, dans cette relation, — nous posons AO = 1, AC sera représenté par y’. Alors MN et NO représentent les coordonnées du point M, et l’on a ainsi

y’ œ j. • r

y = T • V = Xy'

équation qui représente une hyperbole équilatére ayant pour asymptotes les axes Ox, Oy.

— V. De quelques phénomènes dus a la capillarité. Imbibition complète des corps poreux dont une partie seulement est mouillée. Humidité constante du sol, à quelques centimètres de profondeur, entretenue par l’ascension de l’eau qui a pénétré pendant les pluies. Ascension des liquides gras dans les mèches allumées. Un vase peut être plus que plein de mercure sans déborder. Le liquide qui dépasse les bords horizontaux du vase forme alors une sorte rte ménisque convexe, qui est retenu par l’attraction du liquide intérieur, Un tube capillaire étant plongé verticalement dans un liquide, si on le soulève, en fermant l’ouverture supérieure avec le doigt pour empêcher l’écoulement, on voit, quand ensuite on retire le doigt, que la colonne de liquide restée est double de ce qu’elle était avant le soulèvement du tube. Tant que le tube est plongé dans le liquide, la hauteur de la colonne soulevée dépend de la différence qui existe entre l’attraction du liquide sous-jacent et l’attraction du verre ; mais, dès que le tube est retiré du liquide, l’attraction de ce dernier devient nulle et ne s’oppose plus, par conséquent, à l’attraction de la substance du tube.

Si, dans un tube capillaire conique, maintenu horizontalement (fig. 8), on introduit une pe ■■L 3

^-jniiaMii

Fig. 8.

tite colonne de liquide qui le mouille, cette colonne, qui est terminée par deux ménisques concaves, se dirige vers l’extrémité la plus étroite. Elle se dirigerait, au contraire, vers l’extrémité la plus large, si le liquide ne mouillait pas le tube. En effet, la colonne liquide doit, dans son mouvement, obéir à la plus forte attraction. Or, l’attraction étant, en chaque point du liquide, en raison inverse du carré de sa distance à la paroi du tube, elle se trouvera toujours plus forte dans la partie étroite que dans la partie la plus large. Seulement, si le liquide mouille les parois/l’attraction est dirigée de dedans en dehors, et, par conséquent, elle pousse le liquide vers l’extrémité la plus étroite ; si, au contraire, le liquide ne mouille pas, et se termine par des ménisques convexes, l’attraction est dirigée de dehors en dedans, et a, dès lors, pour effet do pousser le liquide vers l’extrémité la plus large.

D’après tout ce qui précède, on doit s’attendre à ce qu’un solide et un liquide ne puissent se toucher sans que la surface mobile du liquide éprouve, dans le voisinage du solide, une déformation dIus ou moins marquée. Cette

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déformation est cause, dans certains cas, qu’autour d’un corps plongé il se déplace un poids de liquide supérieur h celui du corps, ce qui, contre toute attente, l’empêche de s’enfoncer. Tout le monde a vu de certains insectes qui ont la faculté de pouvoir courir sur l’eau, sans s’y enfoncer : c’est que leurs pattes sont enduites d’une substance grasse qui les empêche d’être mouillées ; autour d’elles, il se forme des ménisques d’un volume considérable, qui déplacent assez d’eau pour que le poids de l’insecte s’en trouve annulé.

Citons encore quelques exemples d’attraction et de répulsion de corps légers, expliquées par la capillarité.

Deux balles de liège, posées sur l’eau et mouillées, se précipitent l’une vers l’autre dès qu’elles se trouvent à une distance assez petite pour que les ménisques soulevés se joignent.

Si les deux belles ne sont pas mouillées, par exemple, des balles de cire sur de l’eau, il y a également attraction.

Mats (fig. 9), si l’une des balles se mouille,

Fig. o.

tandis que l’autre ne se mouille pas, elles se repoussent, lorsqu’elles arrivent à la distance capillaire. C’est ainsi que l’on a quelquefois de la peine a atteindre, avec le doigt, un grain de poussière qui nage dans de l’eau ; la poussière, qui est mouillée, fuit le doigt qu’un suintement gras protège pendant quelque temps contre le contact du liquide. Par une raison toute contraire, on a bientôt fait de retirer un cheveu.

Lorsqu’un disque solide est posé sur la surface d’un liquide, il faut, pour le soulever verticalement, un effort plus considérable que s’il était libre. Cet effort, que l’on peut évaluer au moyen d’une balance, est dû à l’attraction mutuelle du solide et du liquide.

Nous avons, dans les indications qui précèdent, négligé de tenir compte de l’influence de la température, influence qui est très-réelle, que d’éminents physiciens ont étudiée, mais sur les résultats de laquelle ils n’ont encore pu se mettre d’accord.

La capillarité étant une cause du mouvement, on ne doit pas s’étonner de la voir engendrer de la chaleur et de l’électricité. M. Pouillet a le premier constaté que, si l’on plonge un thermomètre très-sensible dans une poudre fine, au moment où cette poudre est mouillée il y a production de chaleur ; le thermomètre monte quelquefois de un demidegré. Il s’arrête dès que la poudre est complètement imbibée. Toute cause de chaleur est en même temps une cause d’électricité. Cependant, en ce qui concerne la capillarité, les expériences par lesquelles on a tenté de mettre en évidence son aptitude h produire des courants électriques sont encore entourées de trop d’incertitude pour qu’il soit permis d’en tirer une conclusion définitive.

CAPILLATION s. t. (ka-pil-la-si-on — du lat. capiltus, cheveu). Chir. Pente au crâne.

CAPtLLATCRE s. f. (ka-pil-la-tu-re — du lat. capillus, cheveu). Syn. de capillament.

CAFILLICULTURE S. f. (ka-pil-li-kul-tu-re — du latin capillus, cheveu, et de culture). Néol. Entretien des cheveux.

CAPILLIFOLIÉ, ÉE adj. (ka-pil-li-fo-li-édu latin capillus, cheveu ; foltum, feuille). Bot. Qui a des feuilles déliées comme des cheveux.

CAPIU.IFORME adj. (ka-pil-li-for-medu lut. capillus, cheveu, et de forme). Hist, nat. Qui a la forme d’un cheveu.

CAPILLINE s. f. (ka-pil-li-ne — dimin. du lat. capillus, cheveu). Bot. Nom vulgaire de quelques champignons du genre trichie.

CAPILLITION s. m. (ka-pil-li-si-on — du lat. capillitium, chevelure). Bot. Tissu filamenteux qu’on observe dans les champignons des genres lycoperdon, trichie, etc., quand le péridion est déchiré : Le capillition est composé de filaments bruns ou noirs. (Léveillé.)

CAPILOTADE s.f. (ka-pi-lo-ta-de. — Etym. dout. Quelques-uns disent du lat. capo, chapon, ou du gr, kapuria, gâteau ; peut-être de capillus, cheveu, parce que les morceaux de viande se trouvent presque réduits en filaments). Art cul in. Ragoût d’abattis de volaille ou de morceaux de viande déjà cuits : Voilà un plat que j’ai travaillé : c’est tout bonnement une capilotade de volaille. (Scribe.)

— Fig. Gâchis, chose mêlée et sans ordre : Il citera sans peine vingt arrêts de la cour de cassation, et trouvera même moyen de larder de latin cette capilotade de paroles. (L. Huart.)

— Fam. Mettre en capilotade, Mettre en piteux état, déchirer en paroles ou en action : Il l’abîma de coups de poing ; il le mit en capilotade. Si j’entre en furie, je vous

METTRAI tOltS deux EN CAPILOTADE. (Auteur du

Frdncion.) |] Se mettre en capilotade, S’érein CAPI

ter, se> donner beau coup de wali Elle se mettait elle-même en capilotade, afin de se donner aux yeux du candide écrivain un air d’innocence. (Balz.)

— Littér. Recueil de vingt-six chansons qui commencent chacune par une lettre différente de l’alphabet. Il On dit aussi alphabet de chansons.

CAPILUPI (Camille), écrivain italien, né à Mantone, mort vers la fin du xvi» siècle. Il est surtout connu par une relation curieuse du massacre de ta Saint-Barthélémy (le Stratagème de Charles IX contre les Huguenots, en italien, Rome, 1572), écrite d’après des correspondances officielles, sous l’inspiration du cardinal de Lorraine, qui chercha ensuite a en arrêter la circulation. L’auteur croit faire beaucoup d’honneur à la cour de France en cherchant à établir que cette horrible exécution, pour laquelle il n’a pas assez d’éloges, avait été longuement préméditée. Il a paru en 1574 une traduction française de cet écrit, reproduit dans les Archives curieuses de l’histoire de France.

CAPILUPI (Lelio), frère du précédent, né à Mantoueen 1198, mort en 1560. Il eut l’idée bizarre de rapprocher des vers et des fragments de vers de Virgile pour composer des centons sur divers sujets auxquels les circonstances pouvaient donner de l’intérêt. L’un de ces centons se rapporte aux moines, un autre aux femmes, un troisième à la syphilis. — Deux frères et un neveu de Lelio Cupitupi composèrent aussi des centons du même genre, et tous ces morceaux ont été publiés ensemble sous le titre de Capiluporum carmina et ceniones (Rome, 1590).

CAPIOGLAN s. m. (ka-pi-o-glan). Valet chez les Turcs.

CAPION s. m. (ka-pi-on). Mar. Dans le Levant, Etrave et étambot : Capion de proue. Capion de poupe. Il De capion à capion, De l’étrave à l’étambot, d’un bout à 1 autre du navire : Ce bateau a 20 m. de capion a capion. *

CAPIOU s. m. (ka-pi-ou). Suc vénéneux de manioc, appelé aussi cahiou.

CAPIR (SE) v.pr. (ka-pir). Ancienne forme

du mot SB TAPIR.

CAPIROTADE s. f. (ka-pi-ro-ta-de). Forme ancienne du mot capilotade.

CAPISCOL s. m. (ka-pi-skol — du lat. Caput, tête, chef ; schola, école). Autrefois, et encore aujourd’hui dans certains diocèses, Chef ou doyen d’un chapitre de chanoines.

— Encycl. Le mot capiscol est, comme nous venons de Se dire, dérivé de deux mots latins, caput, chef, et schola, école. Pour en bien comprendre le sens, il faut savoir que le mot schola est plus d’une fois employé, dans le langage ecclésiastique, pour désigner une réunion de subordonnés. C’est ainsi que, dans le céréraoniaire romain, les ecclésiastiques qui accompagnent l’évêque dans ses fonctions

Ïirennentle nom de schola, école. Dans ce sens, e capiscol est, lui aussi, le chef d’une école, c’est-à-dire du chœur des chantres. Sa dignité est en effet analogue à celle du chantre qui, dans d’autres églises, préside au chœur. Il y a des capiscols dans plusieurs églises cathédrales ou collégiales de Provence et du Languedoc.

CAPISTRANO ou CAPISTRAN (Jean de),

Îjrédicateur franciscain, né à Capistrano, dans es Abruzzes, en 1385, mort en Carinthie èP 1456. Il fut employé dans diverses missions.

Eour la conversion des hérétiques, convertit eaucoup de hussites en Bohême, prêcha une croisade contre les Turcs, et conduisit à Jean Huniade 40,000 chrétiens, qui contribuèrent à la défense de Belgrade (1450). Il fut canonisé en 1742. Capistrano a laissé plusieurs ouvrages, entre autres : De papa : et concilii sive Écclesim autoritate (Venise, 1580) ; Spéculum clericorum (Venise, 1580), etc.

CAPISTRATE adj. (ka-pi-stra-te— lat. capistratus, muselé). Zool. Se dit des animaux qui ont autour du museau ou du bec, près des coins de la bouche, une bande colorée imitant une muselière.

— s. m. Mamm. Nom d’une espèce d’écureuil.

— Ornith. Nom d’une espèce de colombe. CAPISTRATION s. f. (ka-pi-stra-si-on),

Chir. Syn. peu usité de phymosis.

— Signifie aussi rigidité de la mâchoire.

CAPISTRE s. m. (ka-pi-stre — lat. capistrum, muselière). Chir. Bandage plus souvent appelé chevêtre.

— Ornith. Partie de la face qui entoure le bec des oiseaux.

CAPISTRE, ÉE adj. (ka-pi-stré — rad. capistre). Chir. Qui a la mâchoire rigide.

CAPISUCCHI-Paolo, famille italienne d’où sont sortis plusieurs personnages importants : Giovanni-Antonio, évêque de Lando et cardinal, mort en 1569. — Camille, marquis de Puy-Catin, né h. Rome en 1537, se distingua à la bataille de Lépante, puis dans les guerres de Flandre, et commanda les troupes du pape Grégoire XIII dans la guerre de Rodolphe II contre les Turcs. Il mourut en 1597 en Hongrie. — Blaisb, marquis de Monterio, frère du précédent, servit sous Paul Sforce contre les protestants de France, puis dans les Pays-Bas sous le duc de Parme, et fut enfin nommé

CAPÎ

par Clément VIII pour commander dans le comtat Venaissin. Il mourut k Florence on 1613. — Paolo, cardinal. Voir l’article suivant. — Raimondo-Camillo, né à Rome en 1616, mort en 1691, fut aussi cardinal et auteur de divers traités de théologie. Nous citerons notamment : Controversiw theologicce, scholasiicœ, morales, etc. (Rome, 1670, in-fol.).

CAP1SUCCH1 (Paolo), prélat romain, né en 1579, mort en 1639. Chargé par Clément VII de prononcer sur l’appel de Catherine d’Aragon, dont les cardinaux Campeggi avaient autorisé la répudiation par Henri VIII (15ÎS), il retint l’affaire pendant trois ans, espérant que ce prince abandonnerait sa demande, et il se prononça ensuite contre le divorce. On sait que le monarque anglais ne se soumit pas à cette décision. Capisucchi l’ut encore employé par Paul III h des négociations importantes.

CAPITAINAGE s. m. (ka-pi-tè-na-je — rad. capitaine). Ane. coût. Droit supporté par les terriers du roi, en sus du cens.

CAPITAINAT s. m. (ka-pi-tè-na — rad. capitaine). Néol. Grade et fonctions du capitaine : En général, les officiers s’arrêtent au capitainat comme à leurs colonnes d’Hercule.

CAPITAINE s. m. (ka-pi-tè-ne — du lat. caput, tête. On a dit autrefois capitain). En général, militaire d’un haut grade : Un illustre capitaine. Un saillant capitaine. Un grand capitaine. Alexandre, Annibal, César et Napoléon /« sont les plus grands capitaines de l’histoire. Sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs militaires. (Boss.) Si les Français peuvent tout, c’est que le roi est partout leur capitaine. (Boss.) Les grands capitaines écrivent leurs actions avec simplicité, parce qu’ils sont plus glorieux de ce qu’ils ont fait que de ce qu’ils ont dit. (Montesq.) Les capitaines chrétiens doivent avoir le cœur doux et charitable, lors même que leurs mains sont sanglantes. (Fléch.) Le capitaine n’est pas accompli, s’il ne renferme en soi l’homme de bien et l’homme sage. (Fléch.) Excepté cinq ou six génies à part, tous les grands capitaines ont èré de pauvres gens. (Chuteaub.) On accepte bien un grand capitaine pour historien Se ses propres actions, pourquoi un grand écrivain ne serait-il pas quelquefois le meilleur commentateur de ses œuvres’/ (A. Carrel.) La plupart des grands capitaines ont été des maris indifférents ou peu fidèles. (Valéry.)

Joignez k vos vertus celles d’un capitaine.

COUNE1M.E.

— Chef de bande : Capitaine de voleurs.

— Fam. Mot ironique équivalant à Seigneur :

Capitaine renard allait de compagnie Avec son ami bouc, des plus haut encornés. La Fontaine.

— Art milit. Officier qui commande une compagnie, un escadron ou une batterie : Capitaine de cavalerie, d’infanterie, d’artillerie. Capitaine de dragons, de chasseurs, de hussards. C’est te capitaine dont je vous ai parlé ; il est nécessaire que vous sachiez à quoi vous en tenir sur son compte. (N. Lemercier.) Le titre officiel de capitaine date, en France, de 1355. (Bouillet.) n Capitaine en premier, Capitaine eu second, Titres que portent les capitaines dans les compagnies qui en ont deux.

Il Capitaine de recrutement, Oiticter qui veille, dans un département, à l’exécution des lois sur le recrutement militaire, ti Capitaine conducteur, Capitaine qui commandait le train, au commencement du xvine siècle. Il Capitaine rapporteur, Capitaine employé temporairement pour exercer le ministère public près d’un conseil de guerre permanent : Les capitaines rapporteurs ont succédé aux accusateurs militaires, de même que ces derniers oyaient remplacé les commissaires auditeurs, tl Capitaine adjoint, Capitaine qui faisait partie âp l’état-imijor général : La création des Capitaines adjoints ne date que du 1" juin 1791 ; leurs fonctions étaient lesmêmes que celles -, des capitaines du corps d’état-mojor actuel, qui les ont remplacés, u Capitaine des gardes, Ceïui qui commandait une compagnie des gardes du roi. Il Capitaine aux gardes, Chef de compagnie dans le régiment des gardes françaises, il Capitaine lieutenant, Celui qui avait ; le commandement effectif d’une compagnie Wminalement commandée par le roi, ou la re/ine, ou un autre grand personnage. Sous François Ier on donnait le mémo titre à certains officiers de la maison du roi. [| Capitaine dfs charrois, Ancien employé militaire qui était chargé du service des transports. Il Capitaine général des charrois, Officier supérieur, qui avait sous ses ordres tous les capitaines des charrois. Il Capitaine des mulets, Capitaine de charrois qui avait sous ses ordres wne brigade de cinquante mulets.

Il Capitainejgénéral des vivres, Ancien officier général qui ; était chargé du service des munitions de bouche, it Capitaine de guides, Chef qu’on mettiait autrefois à la tête d’une cinquantaine <Be paysans à pied ou à cheval, appelés guidt’.s d’armée :Le capitaine de guides devait natilreltement connaître parfaitement le pays ; il prenait les ordres du maréchal de camp, et {accompagnait dans ses reconnaissances le maréchal des logis de l’armée. 11 Capitaine gêiiéral des guides des camps et armées du roxi, Officier qui se tenait à l’une des portières ciu carrosse du roi. Il était porté