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autres parties de la vill« sont également entourées de murailles en pierre ; celles de la Grande-Ville ont S kilom. de circonférence et forment à peu près un carré long ; elles sont flanquées de tours et défendues pur plusieurs ouvrages extérieurs construits par Pierre le Grand. La ville elle-même est entièrement construite en bois ; on y remarque le palais de l’archevêché, le palais du gouverneur, 60 églises, parmi lesquelles on distingue la cathédrale surmontée de coupoles argentées. Près de la ville on trouve le village île Sibout, lieu de naissance de la princesse Olga. On fait remonter l’origine de cette ville au x° siècle, époque où elle se serait formée autour d’une église dédiée à la sainte Trinité et bâtie par la princesse Olga ; elle forma d’abord une république rivale de celle de Novogorod, souvent en querelle avec elle et quelquefois sa tributaire. Kn 1509, elle fut

f>rise par le grand-duc Wasili IV et réunie à a Russie. En 1615, elle fut assiégée par Gustave-Adolphe de Suède.

PSKOV OU PSKOF (GOUVERNEMENT DE). Ce

gouvernement, division administrative de la Ru-tsie d’Europe, est compris entre ceux do Saint-Pétersbourg et de Novogorod au N., de Tver et de Sinolensk à l’E., de Witebstk au S. et de Livonie a l’O. Il mesure 330 kilom. du N.-O. au S.-E., sur 220 du N. au S. : superficie, 45,660 kilom. carrés ; 697,967 hab. Cheflieu, Pskov ; il est administrativement subdivisé en huit cercles, dépend du gouvernement général de Livonie, Courlande et Esthonie, et forme le diocèse d’un archevêché grec comprenant en outre la Livonie et la Courlande. Il appartient au bassin de la Baltique ; ses principaux cours d’eau sont : la Vélikaia, le Chelon, le Lovât et la Kounia ; il renferme plusieurs lacs, entre autres ceux de Pskov et de Polisto, et plusieurs étangs et marais, surtout dans sa partie centrale. Le climat est froid et nébuleux ; le sol, composé d’argile et de sable, n’est pas très-fertile ; mais il est bien cultivé et produit en abondance des céréales, du fin et du chanvre. Les forêts, étendues et belles, sont peuplées de gibier et les rivières et les lacs sont très-poissonneux. Élève de bétail et d’ubcilles.

PSKOV (lac de), lac de la Russie d’Europe, dans la purtie N.-O. du gouvernement de même nom, au S.-E. du lac Peïpous, avec lequel il communique par un détroit large de 5 kilom. Ce lac mesure 40 kilom. et demi du •N.-O. au S.-E. et 22 kilom. dans sa plus grande largeur ; il reçoit plusieurs cours d’eau, dont le plus important est la Vélikaia.

PSOA s. m. (pso-a — du gr. psâa, puanteur). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des xylophages, tribu des bostrichiens, comprenant deux espèces qui habitent l’Europe.

PSOAS s. m. (pso-ass-du gr. psoa, lombes). Anat. Chacun des deux muscles abdominaux appliqués sur la purtie antérieure des vertèbres lombaires.

— Adjectiv. : Les muscles psoas. Nous emportâmes les muscles psoas de ces animaux''vulgairement le filetpour nous éclairer par nous-mêmes sur les qualités de cette viande et vouvoir parler de gustu sur te sujet controversé. (L. Figuier.)

— Encycl. Les anatomistes donnent le nom de psoas à deux muscles abdominaux, placés au devant de la partie lombaire de la colonne vertébrale. On a reconnu l’existence de deux muscles psoas, le grand elle petit psoas ; nous décrirons rapidement chacun de ces deux muscles.

îo Grand psoas. Comme son nom l’indique, ce muscle est situé dans la région lombaire ; il est appliqué profondément sur les parties latérales de la colonne vertébrale et au devant de la fosse iliaque interne.

Insertions. En haut, le muscle grnndpsoas s’attache aux apophyses transverses de la douzième vertèbre dorsale et aux cinq vertèbres lombaires ; en bas, ce muscle naît par une longue portion que Rislan appelait lumbaris sioe psoas, et qui s’iusere au commet ou petit trochauter et à toute la branche de lu bifurcation envoyée à cette émineuce par la

" ligueâpre. Cen’est pas seulementaux apophyses transverses des vertèbres lombaires que s’insère le muscle grand psoas, il s’implante aussi, sur les parties latérales, au corps de ces cinq vertèbres et aux disques interverîébraux correspondants.» Cette double insertion se fait à l’aide de languettes apouévrotiques unies entre elles par des arcades qui correspondent aux gouttières des corps des vertèbres lombaires, en sorte que ce muscle ne s’insère réellement qu’au bord supérieur et au bord inférieur des corps de vertèbres et aux disques intermédiaires. Nées de cette double origine, les libres charnues se portent verticalement eu bas et constituent, par leur réunion successive, un faisceau couuïde, aplati d’un côté à l’autre, obliquement dirige en bas et en dehors, dont le sommet aplati, très-grêle, est embrassé par une arcade apunévrotique du diaphragme ; ce iaisceau charnu va grossissant et s’arrondissant jusqu’au niveau du disque qui sépare la cinquième vertèbre lombuire du sacrum. » (Cruveilhier.) Dès lors, le muscle va graduellement en diminuant et s’amincit en un tendon qui reçoit tes libres du muscle iliaque et vient s’insérer au sommet du petit trochauter. C’est même

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cette disposition du muscle qui avait conduit Chaussier à lui donner le nom de muscle prélombo-troctiantinien.

Les fibres du grand psoas sont verticales et parallèles entre elles, réunies par un tissu cellulaire lâche et traversées par un plexus nerveux très-abondant ; on n’y trouve pas du tout de tissu fibreux. L’ensemble de ces faits explique le peu de résistance que le psoas offre aux tractions. C’est peut-être aussi à cela qu’il faut attribuer le peu de dureté de sa chair, qui, chez les animaux de boucherie, est très-recherchée.

Les rapports du muscle grand psoas sont très-importants. Dans l’abdomen, il répond, en avant, au diaphragme, au rein, au côlon ascendant ; à droite, au côlon descendant ; a. gauche, au péritoine et au.petit psoas quand ce dernier existe. Le long de la face externe, on trouve l’artère et la veine iliaques. La face lombaire postérieure du psoas répond au muscle carré des lombes et aux apophyses transverses lombaires. En dedans, elle répond aux vaisseaux lombaires et aux corps des vertèbres lombaires.

Il est important de remarquer que le grand psoas contient dans son épaisseur le plexus lombaire, ce qui explique les douleurs ressenties dans cette région après des efforts fréquents du muscle. C’est aussi à ce rapport qu’il faut attribuer les douleurs lombaires ressenties par les femmes enceintes, car alors l’utérus, contenant le fœtus, vient appuyer sur le grand psoas.

Le psoas, uni au muscle iliaque, traverse l’arcade fémorale et la bouche complètement. Arrivé à la cuisse, on le voit, en avant, recouvert par l’aponévrose fémorale profonde et répondant au nerf crural qui passe entre les deux muscles psoas et iliaque dont il est la seule limite. Aussi, un certain nombre d’auteurs, notamment Cruveilhier, ont-ils voulu faire des muscles grand psoas et iliaque un seul et unique muscle à deux tètes et appelé muscle psons-iliaque. Le bord interne de ce muscle répond au bord externe du pectine et à l’artère fémorale. Quant au bord externe, il répond au couturier d’abord, puis au droit antérieur. Enfin, une aponévrose recouvre toute la surface des muscles iliaque et psoas.

Action de ce muscle. Si l’on considère que d’une part le psoas s’insère aux vertèbres lombaires et d’autre part à la cuisse, on comprend que la contraction de ce muscle amène la flexion de la cuisse sur le bassin. En même temps, ce muscle est rotateur du fémur en dehors, à cause de sa direction oblique et de son insertion à la portion interne et postérieure du fémur.

Le cas que nous venons de citer est celui où là cuisse est mobile et la colonne vertébrale fixe ; mais il peut arriver aussi que la cuisse devienne immobile -, c’est alors sur elle que le muscle prendra son point d’appui. On voit un exemple de ce cas dans la station verticale ; le psoas ramène alors en avant la colonne vertébrale et le bassin.

20 Petit psoas. Ce muscle manque souvent ; d’autres fois il est double. On le trouve couché au devant de la portion lombaire du grand psoas. Il s’insère, d’une part, à la douzième vertèbre dorsale, à la première, quelquefois à la deuxième et à la troisième lombaire, aux disques intervertébraux correspondants. Il a alors la forme d’un faisceau aplati, qui, au commencement, semble une dépendance du grand psoas, mais s’en isole bientôt. Il forme alors un large tendon brillant, qui vient se fixer en s’éfargissant à la partie supérieure de l’éminence iléo-pectinée ainsi qu’il la portion correspondante du détroit supérieur du bassin. C’est à cause de ces insertions que Chaussier lui avait donné le nom de muscle prélombo-pubien.

A ction. L’usage de ce muscle est de tendre l’aponévrose lombo-iliaquef/asciat’iiaca), avec laquelle il s’entrelace intimement. Il agit aussi sur le bassin et tend à le fléchir sur le thorax ; c’est ce qu’on peut observer dans l’action de grimper. Dans le décubitus en supination, il entraîne le bassin de son côté. D’après cela, il est bien évident que si le point d’appui est en bas, c’est le tronc qui sera entraîné du même côté.

PSOG s. m. (psok). Entom. Autre forme du mot-psoQUiiS.

PSOCIDE adj. {pso-si-de — de psoque, et du gr. eidos, aspect). Entom. Qui ressemble à un psoque.

— s. m. pi. Tribu de la famille despsociens, ayant pour type le genre psoque.

PSOCIEN, IENNE adj. (pso-si-ain, i-è-ne — rad. psoque). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte un psoque. Il On dit aussi psocin,

1NE.

s*, m. pi. Famille d’insectes névroptères, ayant pour type le genre psoque.

PSODOS s. in. (pso-doss). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des phaiénites, comprenant quelques espèces qui habitent les sommets des Alpes et des Pyrénées.

PSODYME s. m. (pso-di-me — du gr. psoa, lombes ; didumos, jumeau). Tératol. Se dit des monstres doubles joints par la région lombaire.

PSOÎTE s. f. (pso-i-te — du gr. psoa, lombes). Pathol. Inflammation des muscles psoas. Il On dit aussi psoïtis s. m.

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1—Encycl. La psoîte reconnaît pour causes : les efforts et principalement ceux qui ont pour but de ramener en avant le corps fortement renversé en arrière, ou de lutter contre une puissance qui tend à le courber dans cette direction, ou enfin de soutenir de«Jourds fardeaux ; les coups et les chutes Sur les lombes ou sur le bassin ; les affections rhumatismales et enfin un trop grand écartement des cuisses pendant l’accouchement au moment de la sortie de la tête de l’enfant. La psoîte s’annonce par une douleur sourde, quelquefois très-vive, occupant la région lombaire du côté malade et gagnant de là l’aine correspondante. Quand l’inflammation est intense, tout mouvement de la partie souffrante est impossible et le malade se tient immobile, la cuisse relevée le long du bassin. La pression a travers la fosse iliaque augmentais douleur et fait reconnaître une tumeur s’étendantversla région inguinale ; lafréquence du pouls, la chaleur, ia soif, le malaise général sont en rapport direct avec la violence de la phlegmasie. Si la psoîte siège à gauche, ii y a constipation ; puis, au bout de quelques jours, des battements se font sentir dans la tumeur, qui elle-même augmente de volume ; il y a des frissons irréguliers, puis une tumeur fluctuante vient faire saillie dans l’aine. C’est un signe que l’inflammation s’est terminée par suppuration. Dans d’autres cas plus rares, les accidents cessent peu à peu d’euxmêmes au bout de quelques jours. L’abcès, après avoir été ouvert, peut, dans certaines circonstances graves, devenir flstuleux, et la source du pus ne se tarissant pas amène le marasme, la colliquation et la mort. Puisque la psoîte peut avoir une aussi funeste issue, il est de la plus haute importance d’en arrêter le développement dès le début. Aussitôt donc que l’on en soupçonne l’existence, il faut recourir à l’emploi des moyens antiphlogistiques les plus efficaces : saigner le malade s’il est sanguin et pléthorique, et, si la réaction est considérable, appliquer plusieurs fois de nombreuses sangsues à l’aine, aux lombes, autour du bassin ; plonger les malades dans des bains ou des demi-bains émollients et les y faire séjourner le plus longtemps possible, recouvrir toutes les parties douloureuses de cataplasmes émollients et narcotiques, prescrire des lavements de même nature, administrer des boissons délayantes en grande abondance, imposer une diète sévère : telle est la thérapeutique à suivre. Si l’on ne peut parvenir ainsi a empêcher la formation du pus, il faut suspendre ce traitement énergique et désormais nuisible et attendre, en nourrissant légèrement les malades, que l’abcès vienne se montrer au dehors ou que la fluctuation se manifeste dans la tumeur. Alors on doit donner issue à la matière purulente par une large incision pratiquée au-dessous et dans toute la longueur du ligament de Poupart et rendre l’écoulement du pus facile en maintenant les lèvres de l’incision écartées au moyen de l’éponge préparée ou d’une mèche cératée jusqu à la guérison. Si l’abcès devient flstuleux, on favorise le recollement des parois au moyen de la compression et du régime analeptique qui rend l’embonpoint au malade. Dans le même but, on place le sujet dans les meilleures conditions hygiéniques possibles.

PSOLOPTÈRE adj. (pso-lo-ptè-re —dugr. psolos ; fumée ; pteron, aile). Entom. Dont les ailes semblent enfumées.

PSOLUS s. m. (pso-luss — du gr. psolos, fumée). Echin. Genre d’échinodermes formé aux dépens des holothuries, et dont l’espèce type vit sur nos côtes : Les pSolus ont le dos convexe. (Dujardin.)

PSOMÊLE s. m. (pso-mè-le). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de ia famille des charançons, tribu des cyclomides, comprenant une dizaine d’espèces qui habitent l’Asie, l’Australie et les lies voisines.

PSOPH1A s. m. (pso-fi-a — dugr. psop/ieâ, je fais du bruit). Ornith. Nom scientifique du genre agami. Il On dit aussi psophik s. f.

PSOPHIDÉ, ÉE adj. (pso-fi-dé — de psophia, et du gr. eidos, aspect). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte à l’Bgami.

— s. f. pi. Famille d’oiseaux échassiers, ayant pour type le genre agami. Syn. de cdl-

TRIROSTRES.

PSOPHINÉ, ÉE adj. (pso-fi-né — rad : psophia). Ornith. Qui ressemble à l’agami.

— s. f. pi. Tribu de la famille des psophidées, ou des ardéidées, d’après quelques auteurs, comprenant les genres agami et cariama.

PSOPHIS, ville de la Grèce ancienne, dans le Péloponèse, au N.-O. de l’Arcadie, au confluent de l’Erymanthe et de l’Aroanios ; elle occupait une position très-forte sur une colline, défendue au N. par une haute montagne, bornée à l’O. par le torrent d’Aroanios et à l’E, par l’Erymanthe. Pendant la guerre des deux ligues, elle fut l’alliée des Étoliens, fut prise par Philippe de Macédoine et donnée en garde aux Achéens (219). On trouve encore de nos jours, près du village moderne de Tripotamo, des traces considérables du mur d’enceinte et des soubassements de temples de l’antique Psophis.

PSOPHOCARPE s. m. (pso-fo-kar-pe — 8u gr. psophos, bruit ; karpos, fruit). Bot. Genre de plantes, de la famille des légumineuses,

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tribu des phasêolées, comprenant des espèces qui croissent à l’île Maurice : Les psophocaiîpes sont des plantes à racines tubéreuses. (C. Lemaire.)

PSOPHODE s. m. (pso-fo-de — du gr.psophodês, bruyant). Ornith. Genre de passereaux, de la famille des méliphagtdées, rangé autrefois parmi les gobe-mouches, et dont l’espèce type habite la Nouvelle-Galles du Sud : Le psophodb fait entendre un cri qui imite, à s’y méprendre, le claquement d’un fouet. (Z. Gerbe.)

PSOQUE s. m. (pso-ke — lat. psacus ; du gr. pso/cà, je ronge). Entom. Genre d’insectes jévroptères, type de la famille des psociens, Comprenant une vingtaine d’espèces, dont plusieurs habitent la France : Les psoques sont de très-petits insectes caractérisés par leurs antennes longues et grêles. (Blanchard.)

— Encycl. Les psoques sont caractérisés par un corps mou, court et ramassé ; la tête grosse, très-convexe en avant et en dessus ; les antennes sétacées, longues, avancées ; le labre membraneux, transversal, arrondi, presque entier ; les mandibules fortes, cornées, échancrées dans leur partie moyenne ; les palpes maxillaires allongées, saillantes ; les labiales peu distinctes ; la lèvre large, membraneuse, presque cornée ; l’abdomen court, sessile, presque conique, pourvu d’une tarière chez les femelles ; les ailes inégales, les inférieures plus petites, en toit, transparentes, souvent à reflets irisés brillants, à nervures très-marquées ; les pattes assez longues et grêles, à tarses courts. Ce sont généralement des insectes de très-petite taille ; la larve ressemble à l’insecte parfait, mais elle est privée d’ailes ; !a nymphe n’en a que des rudiments. Les psoques sont vifs, marchent très-vite et exécutent des sauts assez prompts pour éviter le danger. Ils habitent les endroits humides et se tiennent le plus souvent sur les fleurs, les vieux murs, les troncs d’arbres, sous les écorces, les pierres, etc. On les rencontre aussi dans les livres, les vieux papiers, les herbiers, les collections d’histoire naturelle, où ils commettent quelquefois assez de dégâts. L’espèce la plus connue est le psoque pulsateur, vulgairement nommé pou pulsateur ; cet insecte est d’un blanc jaunâtre, avec de petites taches rousses ; on le trouve souvent dans les bibliothèques et les cabinets d’histoire naturelle. On a cru qu’il produisait avec sa tête un bruit analogue à celui qu’exécutent les vrillettes et qui a fait nommer celles-ci horloges de la mort.

PSORA s. m. (pso-ra-du gr. psâra, gale). Pathol. V. psore.

— Bot. Syn. de patellaire, genre de lichens.

PSORALE s. m. (pso-ra-le). Bot. V. PSORALIER.

PSORALIER s. m. (pso-ra-lîé — dugr. psôrateos, galeux). Bot. Genre de plantes, de la famille des légumineuses, tribu’des lotées, comprenant plus de cent espèces qui croissent surtout dans les régions tropicales et dans l’Amérique du Nord : Le psoralier bitumineux croit dans la région méditerranéenne. (P. Duchartre.) il On dit aussi pso-

RALE.

—Encycl. Les psoratiers sont des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux à tige chargée do tubercules glanduleux, portant des feuilles imparipennées ou trifoliolées, quelquefois réduites aune seule foliole, munies de stipules ; les fleurs, papitionacées, blanches, bleues ou violacées, sont groupées en épis accompagnés de bractées ; leur calice est également glanduleux ; le fruit est une gousse indéhiscente, monosperme, entourée par le eaiiee persistant. Ce genre comprend plus de cent" espèces qui croissent généralement dans les régions tropicales et l’Amérique du Nord. Une seule croit dans le midi de l’Europe.

Lepsoralier bitumineux, vulgairement nommé trèfle en arbre ou trèfle odorant, est une grande et belle plante, haute de 1 mètre, très-rameuse ; ses feuilles, longuement pétiolées, se composent de trois folioles ovales lancéolées, d’un vert foncé en dessus, pubescentes en dessous ; de leur aisselle partent de longs pédoncules, terminés par de courts épis de fleurs d’un bleu violacé, auxquelles succèdent des gousses hérissées de poils noirâtres. Celte plante est abondamment répandue sur les bords de la Méditerranée ; elle peut se cultiver en plein air Sous le climat de Paris. Toutes ses parties, mais surtout ses feuilles, exhalent quand on les froisse une odeur caractéristique, forte, mais non désagréable, qui lui o valu son nom spécifique ; cett« odeur est plus forte quand le temps est chaud. Elle a fait attribuer à la plante des propriétés médicinales que l’expérience n’a pas conrirmées, .La décoction de ses feuilles a été préconisée contre le cancer, et ses graines fournissent une huile qu’on a vantée contre la paralysie. Comme cette espèce est très-abondante dans certaines localités, il y aurait avantage à la recueillir pour augmenter la masse des engrais ; elle affectionne surtout le ? coteaux, les terrains arides, les falaises et se multiplie facilement de graines semées lors de leur maturité.

Le psoralier glanduleux est un arbrisseau d’environ 2 mètres de hauteur. Il croit au Pérou et au Chili, où on l’appelle culleii ou