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MdLL

En prenant du café au lait, *

Rendent hommage au pain molUt.

Là Condàmine.

Œufs mollets, Œufs k la coque.

Avoir les pieds mollets, Avoir de la peine à marcher, après un accès de goutte.

MOLLET (Claude), premier jardinier de Henri IV et de Louis XIII, mort vers 1613. Il perfectionna les travaux de jardinage et l’arboriculture, traça le plan des jardins de Saint-Germain (1505) et fit des planiations dans les Tuileries et k Fontainebleau. Mollet introduisit en France la mode des jardins’ à Vita tienne, k grands dessins figurés, perfectionna la taille symétrique et «réhitècturalé des arbres en carré, en pomme, en berceau, etc., fit adopter pour la décoration des jardins beaucoup d’arbres et d’arbustes qui y étaient inconnus auparavant, notamment le cyprès, le buis, etc. Enfin, il s’attacha à faire connaître les meilleures conditions de température pour semer, planter, tailler et récolter. On a de lui : Théâtre des plans et jardinages, suivi d’un Traité d’astrologie (Paris, 1652, in-4°), réimprimé sous le tiire de Théâtre du jardinage (IGCO) et souvent réédité depuis lors. C’est dans cet ouvrage que la méléoror logie est appliquée à la culture. — Ses fils et ses élèves, André et Noël, furent de très-habiles horticulteurs,

MOLLET (Joseph)i mathématicien français, né à Aix en 1756, mort dans la même ville en 1829. Avant la Révolution, il faisait partie de la eongrégation de l’Oratoire et professait la physique k Lyon. Il continua, pendant l’orage révolutionnaire, k donner des leçons, devint professeur de physique k l’École centrale, puis fut nommé doyen de la Faculté , des sciences de Lyon. Ses principaux oùvrafes sont : Gttomonique analytique (Lyon, 1812) ; le l’influencédes sciences sur le commerce et ■ les arts (Lyon, 1812) ; Étude du ciel ou Connaissance des phénomènes astronomiques mise à la portée de tout le monde (Paris, 1813, in-8o) ; Mécanique physique ou Traité expérimental et raisonné du mouvement et de l’équilibre dans les corps solides (Avignon, 1818) ; Cours d’arithmétique pratique (1833) ; Hydraulique physique (Lyon, in-8°), etc.

MOLLETEUR s. m. (mo-le-teur — rad. mollet). Econ. dom. Appareil servant à faire cuire à point les œuts mollets ou œufs à la coque, il On l’appelle aussi cuit-œuf.

MOLLETON s. m. (mo-le-ton — rad. mollet). Conim. Tissu de laine doux, chaud, moelleux, légèrement foulé, tiré à poil : d’un seul

, ’ ou des deux côtés, et ressemblant à une flanelle épaisse : Molletons de Castres, de Ma-

.zàmet. Molletons unis. Molletons croisés. Mollutons en blanc, il Tissu de coton doux, chaud, moelleux, tiré à piiil des deux côtés, qui a l’apparence du précèdent et sert aux mêmes usages : Molletons de coton en uni, en croisé, en écru, en blanc.

— Ornith. Espèce de canard de couleur noirâtre.

MOLLETONNEDX, EUSE adj.. (mo-l’e-toneu, eu-ze — rad. molleton).-Corara. Qui est de la nature du molleton : Étoffe molleton-

HEÙSB.’ -» :

MOLLEVÀU. V. Molivo.-

MOLLEVACT (Étienne), homme politique français, né en 1745, mort à Nancy en 1815. Avocat au parlement de Nancy au moment où éclata la Révolution, il devint’màire de cette ville en 1790, membre du directoire du département de la Moselle peu de temps après, juge au tribunal de cassation en 1791, et fut élu député à la Convention en 1792. Mollèvaut se prononça, lors du procès du roi, pour la détention pendant la guerre et le bannissement après la paix, fit partie en 1793 du comité des douze, qu’il présida jusqu’au 30 mai, fut décrété d’arrestation et mis hors la’loi après la chute des girondins, trouva un refuge en Bretagne, où il resta jusqu’au 9 thermidor. Réintégré k la Convention en 1795, il devint successivement ensuite membre du conseil des Cinq-Cents (1798), du Corps législatif, dont il fit partie jusqu’en 1807. Deux ans plus tard, Mollèvaut retourna k Nancy, y remplit les fonctions de proviseur du lycée, devint ensuite professeur d’histoire à iti Faculté des lettres de cette ville et, bien qu’il n’exerçât plus la profession d’avocat, il fut élu à l’unanimité bâtonnier de l’ordre en 1815. On a de lui un grand nombre de mémoires judiciaires, de rapports et de discours politiques.,

MOLLEVAUT (Charles-Louis), littérateur et poète fiançais, fils du précédent, né à Nancy en 1778, mort à Paris en 1814. Il devint, tout jeune encore, professeur de littérature à l’École centrale, puis un lycée de sa ville natale, suivit son père en Bretagne pendant la l’erreur, lui servit ensuite pendant quelque temps de secrétaire, puis occupa successivement des chaires de rhétorique à Nancy (1806) et à Metz (1809) ; M. de Fontanes lui ayant donné en 1811 une pension de professeur émérite, Mollevaut alla se fixer à Paris et devint en 1816 membre de l’Académie des inscriptions. Comme auteur original, on lui doit des poésies écrites en un style qui ne manque pas d’élégance, mais sans originalité. Nous citerons, entre autres : Élégies (Paris, 1816) ; les Fleurs, poème en quatre chants (Paris, 1818) ; Poésies diverses (Paris, 1821) ; Cent fables en quatre vers chacune (Paris, 1820) ; Chants sacrés (Paris, 1824) ; Pensées en vers (Paris, 1829) ; la Postérité, ode (Paris, 1836), rééditée en 1839 avec cent épigrammes de Martial, traduites pour la première fois ; Soixante-fables nouvelles en quatrains (Paris, 1836) ; Cinquante sonnets (Paris, 1843). Mais c’est surtout comme traducteur que Mollevaut s’est fait connaître. Presque toutes ses traductions en vers et en prose se font remarquer par une exactitude rigoureuse. Nous citerons ses traductions des Élégies de Tibulle, en vers (Paris, 1806) ; de Salluste (Paris, 1809) ; l’Énéide, en prose (Paris, 1810) ; l’Enéide, en vers (1822) ; les Amours d’Ovide, en vers (Paris, 1821) ; Anacréon, en vers (Paris, 1825) ; l’Art poétique d’Horace, en vers (Paris, 1835), etc.

MOLLEV1LLB (Antoine-François, marquis. DIS Bi£K.TOAND nii), magistrat et historien français. V. Bertrand de Mol’leville.,

MOLLI, IB (mo-11) part’, passé du v. Mollir. Devenu mou : Terre mollir.., , -,

MOLLIE s. t. (mô-lî — du lat. mollis, mou). Zooph. Genre de polypiers flexibles. ’ '

MQLLIEN (Nicolas - François, comte), homme d’État et financier, né k Rouen en 1758, mort en 1850. Il était d’une famille de commerçants, fit ses études à Paris, Suivit un cours de droit dans sa ville natale, travailla quelque temps chez un avocat, et enfin entra au ministère des finances, où il parvint au bout de quelques années k, l’emploi de premier commis. C’était une fonction fort importante dans l’organisation administrative de l’ancien régime. Mollien était chargé de surveiller, sous la direction d’un intendant des finances, la Compagnie de la ferme générale. Doué d’un esprit investigateur, il étudia tous les détails de son service, dans l’intention de rechercher les moyens de réprimer les abus. Son attention se porta tout d’abord sur le re-venu excessif des 60 fermiers généraux (au —moins 300,000 livres chacun) et, dans le renouvellement de divers baux (1784-1786), il

parvint k imposer aux compagnies fermières une augmentation annuelie.de 14 miliions au profit de l’État. Caloiine lui fit accorder pour

— ce service une pension de 3,000 livres.

Ce fut lui aussi qui fit adopter le projet de

— Lavoisier (l’illustre chimiste, qui était aussi fermier général) d’entourer Paris de cette fameuse muraille de l’octroi, qui causa parmi les Parisiens un mécontentement si vif et si légitime. Dans cette circonstance, il rendit service au fisc, mais en augmentant les charges de la population. Quoi qu’il en soit, cela comptait comme service administratif.

l’artisan, dans une certaine mesure, de la liberté commerciale, Mollien eut à lutter contre les fanatiques de l’ancienne école et ne parvint pas k faire adopter ses idées économiques. Cependant il contribua, par sa

persévérance, au célèbre traité de 1786, entre la France et l’Angleterre, auquel, d’ailleurs, les critiques n’ont pas été épargnées.

Dès le début de la Révolution, le paisible administrateur, homme d’ancien régime et gouvernemental par position et par tempérament, s’empressa de quitter Paris. Lors de la réorganisation de l’administration des domaines, il demanda et il obtint la place de directeur de ce service dans l’Eure, département qu’il choisit parce que, dit-il naïvement dans ses mémoires, les habitants en étaient peu enthousiastes pour la lléuolution. Malgré sa pusillanimité, il fut cependant destitué après le 10 août, k cause de ses relations avec le duc de La Rochefoucauld. Un peu plus tard, le ministre Clavière lui offrit de le réintégrer dans son emploi ; mais il n’accepta point, car il était alors intéressé dans une filature de coton, fondée en vue d’exploiter en France les procédés mécaniques des Anglais. Au commencement de 1794, il fut un moment emprisonné, sur une dénonciation qui le représentait comme complice des anciens fermiers généraux. Remis en liberté après le 9 thermidor, il s’occupa d’industrie pendant le3 années suivantes, alla étudier en Angleterre l’organisation financière de ce pays et fut appelé, après le 18 brumaire, à la direction de la caisse d’amortissement, nouvellement fondée, administration qu’il dirigea avec talent et dans laquelle il introduisit l’excellente méthode commerciale des écritures en partie double. Souvent consulté par Bonaparte sur une foule de projets relatifs à la banque, aux monnaies, aux opérations de bourse, aux emprunts, aux impôts, etc., il fut nommé conseiller d’État en 1804 et enfin ministre du Trésor le 26 janvier 1806, au moment d’une crise suscitée en partie par les agiotages d’une société de banquiers auxquels le ministre Barbé-Marbois avait livré le service de la trésorerie et qu’on désignait sous le nom de faiseurs de services. Un déficit de 142 millions avait été le résultat de leurs opérations. Mollien s’attacha à atténuer cette déplorable situation et, grâce à sa vigilance et à sa fermeté, il parvint k faire rentrer successivement une partie des sommes dont les

faiseurs de services l’avaient mis k découvert. En même temps qu’il s’occupait du soin de liquider ces tristes opérations, il introduisit des améliorations importantes dans son administration. C’est ainsi que, par la création d’une caisse dite de service, il remédia a de graves abus dans la perception des contributions directes et affranchit le Trésor de cer MOLL

tains privilèges très-onéreux dont jouissaient les receveurs généraux. Il accomplit aussij au Trésor, la même réforme qu’il avait appliquée a la caisse d’amortissement, c’ést-a-dire qu’il y introduisit la comptabilité en partie double, que des. fonctionnaires routiniers refioussaient avec dédain et qu’ils nommaient &.comptabilité mercantile.,

Napoléon estimait beaucoup son ministre du Trésor, sans lui épargner néanmoins.’les épigraminés qu’il aimait k lancer contre, les novateurs, les idéologues’..Toutefois, if lui donna des preuves de sa satisfaction, en, le nommant comté de l’Empire et, grand-aigle de la Légion d’honneur ;

Sans être un génie administratif, Mollien était un homme capable, honnête et actif. On peut se faire une idée de ses préoccupations et de ses travaux en se souvenant de la nécessité il était de faire face aux besoins d’armées considérables qui sillonnaient presque continuellement l’Europe, , /

En 1814, lors de la première invasion, il suivit l’impératrice k^Blois, puis rentra dans la retraite, reprit son p’oste au retour de Vile d’Elbe, sur les instances de Napoléon, et dans cette période difficile des Cént-Jours montra sa capacité et sa. probité ordinaires et se multiplia pour répondre aux exigences du moment. Napoléon, si avare d’éloges, a lui-même rendu justice en ces termes aux résultats obtenus par les deux ministres placés a la tête des services financiers : « La facilité, avec laquelle le ministre des finances et le ministre du Trésor pourvurent aux, dépenses fut l’objet dérôtonnement général, " (Mémoires de Napoléon, t. IX, p. 24.) ^.

À la seconde Restauration, Mollien quitta définitivement le pouvoir et dans la suite refusa à deux reprises le portefeuille des finances. Nommé pair de France en 1819, il prit souvent part aux discussions sur les matières qui lui étaient si familières et fut presque constamment chargé de l’examen du budget. * ’ ' " ’

Nous donnerons encore une citation dans laquelle Napoléon a caractérisé la méihode de son ministre, du Trésor : « Mollien, dit-il, avait ramené le Trésor public à une simple maison de banque, si bien que, dans un seul tout petit cahier, j’avais constamment sous les yeux l’état complet de mes affaires, la recette, la dépense, l’arriéré, les ressources. ».

Mollien vécut jusqu’à un âge très-avanié.

La notice la plus complète sur Mollien est celle de M. P. Clément, dans ses Portraits historiques. Voyez aussi Barante, Études historiques et biographiques, et Salvandy, Notice sur Mollien.,

MOLLIEN (Gaspard-Théodore), voyageur, fils du précédent, né à Paris en 1796. Il partit en 1816 pour le Sénégal, en qualité de commis de marine. Embarqué sur, la Méduse, il fut du petit nombre déceùx qui ééhàppèrent ait naufrage de cette frégate et gagna, sur un canot, ta côte du’Sénégal, après des souffrances inouïes. Son goût pour les voyages ne fut pas attiédi parce naufrage sans exemple. Profitant des loisirs que lui laissait son emploi, il étudia les idiomes africains, ’ recueillit une masse considérable de renseignements sur les contrées de l’intérieur et enfin obtint d’être chargé d’un voyage d’exploration. Parti de Saint-Louis en 1818, il parcourut une foulé de contrées, k travers toutes sortes d’aventures, de maladies, d’obstacles de toute nature, découvrit les sources dû Sénégal, de la Gambie et dû Niger, et fit faire des progrès considérables a la géographie de ces contrées. De retour en France en 1820, il publia la relation de son voyage soua le titre suivant : Voyage dans l’intérieur de l’Afrique, aux sources du Sénégal et de la Gambie (Paris, 1820, 2 vol. in-8", avec cartes et figures). Ses découvertes, contestées d’abord, furent ensuite reconnues exactes. En 1822, Mollien fit un autre voyage d’obserftition dans la Colombie, et il en publia également une intéressante relation sous le titre de Voyage dans la république de Colombie (1824, 2 vol. in-8°), rééditée en 1825. Depuis, il a suivi la carrière des consulats.

MOLL1ENS-VIDAME, bourg de "France (Somme), ch.-l. de cant., arrond. et k 22 kilom. d’Amiens ; pop. aggl., 754 hab.pop. tôt., 807 hab. Récolte et commerce de grains, lin, colza, laine et bestiaux.

MOLLIENSIE s. f. (mo-li-ain-sl). Ichthyol. Poisson d’euu douce de l’Amérique du Nord.

MOLLIER s. m. (mo-lié). Techn. V. molié.

MOLL1EH (Louis de), compositeur et poète français, mort k Paris en 1688, . k un âge avancé. D’abord gentilhomme servant de la comtesse de Soissons (1642-1644), il devint ensuite musicien ordinaire de la chambre du roi et, selon l’expression d’un de ses contemporains, il acquit la réputation d’un poète galant, d’un savant musicien et d’un excellent danseur. Il parut en 1648, sous trois costumes différents, dans le Ballet du dérèglement des passions, a côté des plus grands seigneurs, et, depuis lors jusqu’en 1665, il figura dans les ballets de cour, parfois en compagnie de Louis XIV. Mme de Sévigné et plusieurs de ses contemporains ont défiguré’ son nom en l’écrivant comme celui de l’illustre Molière, qui composa aussi des ballets pour le roi et avec qui à a été parfois confondu. Louis de Mollier touchait du téorbe et composait des vers qui n’étaient pas dépourvus de mérite.

MOLL 4($

Il donna en mariage.k Léonard Itier, musicien et chorégraphe dan3 la’ maisondû-roi, sa fille Marie-Blanche, qui était eUe.-méfnfe une artiste de talent. Louis dé Mollier- cèïmposa la musique des ballets intitulés : le Tentas (1654) ; les Plaisirs troublés [lGbi) ;’Alcidian’e (1658) ; Bergers et bergères (1660) ; les airs de la tragédie des Amours dé Jupiter et déSëmélé, de Boyer (1666), et, ceux d’Andromède, petit opéra de j abbé Tallemànt (1678). " ’ ;

— MOLLIFIOATIP, IVEadj, (molr)i-n-ka.-, iiff, i-.ve■- ?- rad. mollifier).-Qni, amollit, qui.eçi propre k amollir : Vertu mollificativé. il Peu usité ;, ... •, ,—, . ;. p- ]., , M, v

MOLLIFICATION s. f. (Mol-li-fi-ka-si-bn

— rad. moi à fier) S Méd. Action ’de ramollir, rendre fluide ; résultat de cette action : ;Moclikicatiôn du cerveau, de la. moelle ripinière.

Il Paralysie dès muscles : Il n’est pas rarede voir des hercules atteints déMOLLliMCATioN’d la suite de leurs tours de force. (Virey). Il Mot peu usité.. ’. ’ '. ’. ^

, MOLLIFIÉ, ÉE.{maj-iï-n-é) péri, passedu v. Mollifier. Rendu mou : Tumeur.MpLLÎFitfE.

MOLLIFIER v. a. ou tr. (mol-li-fiTé — <}u lat. mollis, mou ; /iicer<Vfaire., Prend deux t" de suite aux deux preui. pers. pi. de lïmp. de J’ind. et du prés, du siibj. : Nous motlifiiqits, que mous molli fiiez). Méd. Ramollir, retire mou et fluide : Mollifier les humeurs ; une tumeur., . ; v > n.

— Techn. Ramollir les ergots djilijOj^f en les chauffant, afin de pouvoir. leV, ouvrir et les étendre. ■•’, , V, "’, / "X v’ulv

Se mollifier v.- pr. Devenir mou., ii.- ^n

MOLLIPENNE adj., (m6i-lirpfe-W-^idùliîit. mollis, moii ; pénnd, aile)J Entôbi’.'Dont les ailes Sont molles.. -, .., . ’, , ’ (., ir, rf

—s. m. pi. Entom. Famille.de coléoptères, dont les élytres sont mous.... ■...

MOLLIR v. n. !ou intr : (m’o-lir—■ du’Tat. mollire, rendre mou ; rad. mollis, ’ mou)." Devenir mou : ^rtit’f qui mou.it., . T)

— Par ext. Perdre sa force, sa vigueur, son énergie, céder sous l’effort : Cheval qui commence à mollir. Je sentais mes jambes mollir. Courage, ne mollissez pas% Les troupes mollissaient, elles allaient plier. Faiblir, devenir’moins violent : Le vent k un peu

MOLLI. 1

— Diminuer de prix : Marchandise, blé, qui

MOLLIT... !•■■■

— Fig. Céder, plier, perdre sa fermeté, se montrer faible : Mollir dans une otitasibftimportanle. Je m’aperçus que l’on ’se seroaït’.de mon absence pour faire croire que j<i mollissais à l’égard de Maiàrin. (C.tde Retz.) ;

—■ v. a. ou tr. Mar. Mollir une m/mœuvre, En diminuer la roideur en la faisant tilUr. Il Mollir la barre du gouvernail, La rapprqçjier de l’axe du bâtiment. ", ,

MOLLIS, bourg et paroisse de-Suisse, canton et k & kilom. N. de Gtaris, ’ près de : la Liuth ; 2,200 hab. Ce bourg, situé dans une contrée fertile, bien arrosée, et.riche en vergers et en prairies, possédé quelques’filatures de laine et de nombreuses fromageries..’.

MOLLIOSCULE adj. (mol-li-u-sku-le — dimio. du lat. mollis, mou). Fain. Qui est. un peu mou. ’, . ■■„.’.'

MOLLN, ville de Prusse, province du Sles•wig-Holstein, k7ki !om. S—0, de Ratzèbourg,

dans le l.auenbourg, sur le chemin du fer de Hambourg k Lubeck ;’2,110 hab. Commerce de bétail.

MOLLO (Gaspard), duc de Lusc’iano, poète italien, né k Naples en 1754, mort dans la même ville en 1823. Après avoir conndétô son instruction par des voyages, il se hxa dans sa villfc.natale(1800), devint membre du portât en 1805 et fit partie de l’Académiédes Arcades. Grâce k sa facilité pour improviser des vers, il obtint, comme poète, dans les’salons, une grande réputation, qui ne ’se ’soutint pas lorsque ses poésies eurent été imprimées. À défaut d’inspiration et d’élévation véritable, on y trouve toutefois des pensées ingénieuses et de la verve. Nous ciieruiis de lui ; Poésies /yriiynes (Paris, 1811, in-12) ;.P ;-usia et Corradmo, tragédies (Londres, 1815) ; Poésies sacrées (Naples, 1822, iu-8«).

MOLLOT (François-Étienne), .- magistrat 1’nuiçais, né en 1794.11 lit ses études de droit k Paris, où il se fixa comme avocat en 1813, devint archiviste de l’ordre, puis entra dans la magistrature. Nommé ju^e au tribunal de la Seine an 1849, il a été- appelé à siéger, comme conseiller, à la cour impériale en 1860. M. Mollot a publié les ouvrages suivants^ qui sont estimés : Bourse de commerce, agents de change et courtiers (1831, -W) ;.ltègle, ssur la

profession d’avocat, suivies dés to{s’et’règlements qui la concernent (1842, in-8«) ; 2>e la compétence des conseits de prud’hommes (1842, in-8°) ; le Contrat d’apprentissage (IS45) ; le Contrat de louage, d ouvrage et d’industrie (1846) ; De la justice industrielle des prud’hommes (1846, in-12), etc.

MOLLOY (Francis), théologien et érudit irlandais, qui vivait au xvu« sièiilu. Il devint professeur de théologie au collège, de Saint-Isidore, ù Rome, et publia, entre tiuiros.ouvrages : Sacra iheologia (Rome ; 1666, in-8°) ; Grammatica lutino - hibernica cumpendiala (Rome, 1677), la meilleure grammaire irlandaise du temps ; Lucerna fidélium (Rome,

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