Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 1, Mémoire-Moli.djvu/380

Cette page n’a pas encore été corrigée

MOHI

dans les Flores de poetas illustres de Espaîla (Valladolitl, 1005).

MOHEDANO (les frères Raphaël et Pierre-Rodriguez), religieux de l’ordre de Suint-François et historiens littéraires espagnols, qui vivaient au xvtue siècle. Ils passèrent la plus grande partie de leur vie dans le couvent de Saint-Antoine de Grenade, firent établir dans les collèges de leur ordre des chaires de langues orientales, de mathématiques, de physique, et devinrent membre3de l’Académie d’histoire de Madrid. L’ouvrage qui a’ fait leur réputation est leur Historia litera-ria de Espana, origen, progresos, deçadencia y restauration de la litératura espanola (Madrid, 1766-1785, 19 vol. in-4o), entreprise sur le modèle de VÉistoire littéraire de là France par les bénédictins. Le dornier volume s’arrête à Poinponius Mêla. Effrayés ; des proportions que prenait leur ouvrage, les frères Mohedn.no se décidèrent à ne point le continuer. On y trouve beaucoup de recherches ; mais ce iju’il contient de bon est’noyédans, d’interminables digressions.., ,, ’, ’,

MOHEGAN, ANE adj. et s. (mp-é-gan). Géogr. Se dit d’une peuplade américaine et de ce qui s’y rapporte : Mœurs moueqanes. Il On dit aussi MOHiCAN, anb. V. mohican^.

— Lingnist. Langue mohegane ou substantivement Mnheyan, Langue des Mohegan» : La i.anuub mohegane a la déclinaison trêssimpte ; elle, y distingue le nombre, mais pas le genre. (Biilbi.) Quoique le mohegan ait les trois temps, il se sert presque toujours du présent. (Balbi.) il V. lbknape.

MOHEL s. m. (mo-èl). Relig. hôbr. Prêtre qui pratique la circoncision.

. MOH1CANS, peuple indigène de l’Amérique septentrionale, aujourd’hui réduit à un petit nombre d’individus qui vivent dans la partie S.-E. de l’État de Connecticut. Fenimore Cooper a rendu le nom de ce peuplé popufaire en Europe par plusieurs de ses romans.

V. MOHEGAN.

Mohlcuna (lb dsrnier des), roman de Fenimore Cooper. V. dernier.

MO11ILA (Pierre), métropolitain de Kiev, né en 1597, mort en 1647. Il était fils d’un prince valaque, qui l’envoya compléter ses études à Paris. Entré ensuite dans.l’année polonaise, il se distingua pendant les campagnes contre les Turcs en 1621 et 1622. Peu île temps après, il se fit admettre au monastère grec de Petchersk, à Kiev, devint, en 1629, archimandrite de ce monastère, et, en 1632, fut élu a l’unanimité métropolitain de Kiev. Il fonda des monastères, des collèges ecclésiastiques, et créa à l’Académie de Kiev des chaires de philosophie et de théologie. C’était un homme fort instruit, à qui l’on doit un grand nombre d’ouvrages theologiques, écrits en grec, en polonais et en dialecte de la Petite-Russie, Nous citerons les suivants : Lituryiarion ou le Serviteur de l’Église (1B29) ; Trioaion (1631, in-fol.) ; Court recueil de la doctrine de la foi chrétienne catholique, telle que l’enseigne l’Église orientale apostolique (1645) ; la Confession de la foi de l’Église Orientale (1643) ; Litos ou Pierre de la fronde de vérité, etc. (1644), recueil publié sous te pseudonyme d’Eugèue Piwin et qui abonde en curieux détails historiques et littéraires, etc.

MOH1LEY, gouvernement de la Russie d’Europe, compris entre ceux de Witebsk au N., de Minsk à l’O., de Tchernigov au S. et de Smolensk a l’E. Il mesure 548 kilom. de longueur sur 370 kilom. de largeur. Superficie, 40,700 kilom. carrés, divisés en onze districts ; 900,000 hab. Le gouvernement de Mohilev, organisé en 1778, offre d’immenses plaines en partie couvertes de forêts, et plusieurs marais. Il est arrosé par le Dnieper, la Soja, la Pronia, le Dronetz et la Bérézina. On y trouve plusieurs lacs peu étendus ; les plus grands, le Doigoté et le Sennoïè, sont au N.-O. Le climat est tempéré. Une grande partie du gouvernement présente un sol fertile et de bonnes^ prairies. La récolte dépasse de beaucoup les besoins de la population. On y trouve d immenses forêts qui fournissent des mâts superbes et du bois de construction pour la marine militaire. Ces forêts sont remplies de gibier. Le règne minéral fournit du fer en quantité.

MOHILEV, ville forte de la Russie d’Europe, chef-lieu du gouvernement de son nom, sur la rive gauche du Dnieper, a, 600 kilom. S. de Saint-Pétersbourg, par 53» 68’ delat. N. et 28" de long. E. ; 23,000 hab., dont 8,000 juifs. Les maisons sont bâties.en pierre, eu charpente murée ou en bois. Le centre de la cite est occupé par une grande place octogone entourée de belles maisons. La ville se partage en quatre quartiers : le premier est occupé par le vieux château bâti sur une hauteur ; deux autres sont entourés d’un rempart ; le quatrième n’est qu’un faubourg. Il y a vingt-sept églises, dont cinq catholiques, et vingi-deux synagogues. On ignore la date de la’fundaiion de Mohilev, mais elle parait être une ville assez ancienne

MOHILEV, ville de la Russie d’Europe, dans la Podolie, sur la rive gauche du Dniester ; 10,000 hab. Evêché arménien.

MOUISE, nom que les indigènes du Dembo, en Afrique, donnent k des divinités inférieures, chargées de garder les quatre ouvertures

XI.

MOHL

du ciel par lesquelles les eaux tombent sur la terre. Ce sont elles qui permettent bu retiennent l’écoulement de ces eaux.

MOHL (Robert d’b), écrivain, jurisconsulte et homme politique allemand, né à Stuttgard le 14 août 1799. Lorsqu’il eut étudié le droit et l’économie politique à Tubingue et à Heidelberg, il voyagea durant près de trois années, puis se fixa if Tubingue, où il devint successivement professeur adjoint k la Faculté de droit (1824), professeur d’économie politique (1829) et enfin conservateur de la bibliothèque de l’université (1836). Neuf ans, plus tard, il posa sa candidature à la Chambre législative de Wurtemberg ; mais la profession de foi libérale qu’il adressa aux élécteui’s à cette occasion ayant déplu au roi, il fut privé de sa chaire d économie et envoyé k XJim comme conseiller d’État. M. : de Mohl refusa ce poste, donhasa démission’ et partit pour l’Angleterre, afin d’étudier les lois et les institutions dè’cè’pnys. Cependant’il’fût bientôt élu député à la seconde Chambre. Il était depuis un an professeur de droit à l’université de Heidelberg, lorsqu’on 1848 il fut élu membrédu parlement et, peu après, de l’Assemblée nationale de Francfort. Il accepta, le 25 septembre 1S4S, le portefeuille de : la justice ; mais, -le 17 mai suivant, il quitta le pouvoir en même temps que son ami politique,1 Henri de Gagern. M. de Mofaireprit alors possession de sa chaire à Heidelnérg, où son enseignement élevé et philosophique attira autour du lui un grand concours d’auditeurs. Nommé en 1861 représentant à la diète fédérale pour le grand-duché dé Bade, il occupa ce poste jusqu’à la transformation de la confédératiori’germaniqueen 1866. L’Académie des sciences morales !de Paris l’a appelé an 1857 à faire.partie de ses membres correspondants. Ses ouvrages les plus remarquables ’sont : le Droit ’public- des États Unis (1824) ; Indications historiques sur les mœurs des étudiants de Tubingue au xvie siècle (Tubingue, 1840) ; Droit public duroyaume deWurtemberg (Tubingue, 1840-1846) ; la Responsabilité des ministres dans la monarchie constitutionnelle (Tubingue, 1837) ; le Système de la justice préùentioe, (1845) ; la Science de la police d’après les principes de l’état légal (Tubingue, 1844-1846) ; Histoireet littérature de ïécohomin politique [Kràngen, 1855) ; Encyclopédie des sciences politiques (1859, in-8o), etc. M. de Mohl- a aussi publié de nombreux.et importants articles dans la Revue des sciences économiques de Tubingue^ dans le Staais Lexicon de Rotteck et Welker, etc.

MOHL (Jules de), orientaliste allemand, naturalisé français, né k Stuttgard en 1800.11 est le frère du précédent. Destiné k suivre la carrière évangelique, à étudia la théologie k Tubingue ; mais, dans un voyage qu’il fit en Angleterre, il entra en relation avec plusieurs orientalistes éminents et dès lors s’appliqua’exclusivement à l’étude des langues

de l’Orient. En 1823, il se rendit à Paris, où il se lia avec Abel Rémusat et suivit les cours d’arabe et de persan de S. de Sacy. Après avoir publié, sous le v.oile de l’anonyme, des Fragments relatifs à Zoroastre (Paris, 1829), il fit paraître la traduction’latine de 'Y-King (Stuttgard, 1824, 2 vol. in-8o), sur le manuscrit du père Régis, et quitta ensuite l’étude du chinois pour celle du persan. Il entreprit la traduction du Schah Nameh, célèbre poème d’Aboul-Kasim-Firdousi, qui contient une partie des antiques traditions de l’Iran, Cette traduction parut à Pari3 (1838-1855, 4 vol. in-fol). S’étant fait naturaliser Français, M. de Mohl se fixa à Paris et succéda b, -M. Burnouf comme membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1844). Il remplaça ensuite le savant Jaubert comme professeur de persan au Collège de France et, en 1852, E. Burnouf en qualité d’inspecteur des travaux de la typographie orientale à l’Imprimerie nationale. Il a succédé k ce savant comme secrétaire de la Société asiatique. C’est aux indications de M. de Mohl que M. Butta doit la découverte deNinive. Lorsque la guerre éclata entre la France et l’Allemagne en 1870, M. de Mohl alla à Londres, où sa femme se trouvait malade. Un journal de Hambourg ayant prétendu qu’il avait été expulsé de Paris, il ^/empressa de protester. « Je suis indigné, écrivit-il, de voir qulon me cite comme un exemple de la brutalité des Fiançais contre les Allemands, car’ depuis quarante ans on m’a traité en France avec une bienveillance et une courtoisie qui ne se sont jamais démenties, pas même dans ces derniers temps si critiques... Je m’en retournerai à Paris dès que la ville ne sera plus assiégée. » À la fin do la. guerre.il est revenu en eil’et reprendre possession désa chaire au Collège de France. Outre les publications précitées, on lui doit du nombreux et savants Rapports faits à la Société asiatique et qui ont beaucoup contribué a répandre dans notre pays le goûc des études orientales.

MOHL (lingues de), botaniste allemand, frère des précédents, né à Stuttgard en 1801, mort en 1871. Il étudia les sciences naturelles et la médecine à L’université de Tubingue, où il devint professeur de botanique et directeur du Jardin des plantes. En 1843, il l’ut nommé membre correspondant du l’Académie des sciences de Paris et, en 1848, correspondant de l’Académie de Vienne. Parmi les ouvrages sur la botanique et la physiologie végétale auxquels M. de Mohl doit sa réputa MOHO

tion, nous mentionnerons : Recherches sur les plantes grimpantes (Tubingue, 1827) ; Des pores du tissu cellulaire des plantes (Tubingue, 1828) ; Recherches sur l’anntomie et la physiologie des plantes (Berne, 1834) ; Sur les rapports qui existent entre les travaux de Liebig et la physiologie des plantes (Tubingue, 1843) ; Micrographie, manuel pratique pour se servir du microscope (Tubingue, 1846) ; Éléments de l’anatomie et de la physiologie de la cellule végétale (Brunswick, 1857), et un grand nombre de mémoires ou d’articles insérés dans les principaux journaux et recueils périodiques de l’Allemagne. •. I ! V. !•■

MOHL (Maurice de), homme politique et économiste allemand, frère des précédents, né à Stuttgard en 18021 11 étudia l’économie politique à Tubingue et à Hohehheiin, fut nommé en 1826 référendaire au ministère des finances de Stuttgard et remplit jusqu’en 1848 soit des postes importants dans le Wurtemberg, soit des missions diplomatiques. Pendant cinq ans, M. de Mohl avait habité la Fiance, dont il avait étudié les institutions. Lorsqù’eureht lieu les événements de 1848 : il se mêla activement au mouvement politiquéet fut élu membre dû parlement et de1i’Assèmb’.éo nationale- de Francfort’, puis de

; la seconde Chambre de Wurtemberg. Il "se1

ïplaça, dans Ces-diverses assemblées, purrni-les ■membres du parti libéral modéré ; mais, en 1351, il passa h l’extrême gauche, dans la Chn mbre de Wurtemberg, où, par suite de modifications électorales, il avait eu quelque peine

;à entrer. Nous citerons, parmi ses ouvrages :■

les Observations faites en France sur l’état industriel de ce pays (Stuttgard et Tubingue,

! 1843, 2 vol. in-4o), avec lis pi. ’, ,

■ MOHLÉpiTE s. m., (mô-lé-di-to)^ Hist. re, lig. Nom donné par les muhométans’aùx membres de. la secte des assassins.

MOULER (Jean-A’dam), ’ théologien allemand, né à Igershehn (Wurtemberg) en 1796, niort en 1838. Ordonné prêtre en 1819, il fut

; pendant quelque temps curé de campagne,

s’adonna ensuite à l’enseignement, devint professeur privé à l’université catholjque’de Tubingue et commença à se faire connaître par un ouvrage intitulé : VUnité dans l’Église ou le Principe du catholicisme (1825). Cet ouvrage, traduit en français’ par Ph. Bernard, valut à son auteur la place de professeur extraordinaire d’histoire ecclésiastique et de droit canon. Mohler accrut sa réputation par de nouveaux écrits et par des leçons sur la différence, des doctrines catholiques et dos doctrines protestantes. En 1835, le roi de Bavière nomma le savant théologien professeur à l’université de Munich. Mohler y enseigna l’exégèse et l’histoire ecclésiastique jusqu’en 1837, époque où il fut attaqué du choléra. A partir de ce moment, sa santé déclina sensiblement ; il se démit de sa chaire en 1S38, fut nommé doyen du chapitre de la cathédrale de Wurtzbouig et mourut peu après. Outre l’ouvrage précité et des articles et mémoires insérés dans le Joiirnal théologiquéde Tubingue, dans le Catholique de Spire, dans la Gazette politique de Munich, on a de lui- ; Athanase le Grand et son siècle (1827), trad. en fiançais (Paris, 1841, 3 vol. in-8») ; Symbolique ou Exposition des doctrines contraires des catholiques et des protestants (1831), trad. en français par F. Lâchât (Besançon, 1S36, 2 vol. III-8°), ouvrage qui eut un succès considérable ; Nouvelles recherches sur la contrariété des doctrines entre les catholiques et tes, , protestants pour la défense de ma Symbolique contre la critique du docteur Rauer (1835), trad. en français par Lâchât (Besançon’, 1840, in-S°).

MOHN (Gottlob-Samuel), peintre sur verre, né à Weissenfels (Prusse) en.1789, mort en„ 1825. Il reçut des leçons de son père, Sigjsmond Mohn, peintre sur porcelaine, qui s’était occupé vers 1809 de faire revivre la peinture sur verre en employant des couleurs vitrifiables, et qui était mort en 1815. Samuel suivit la route trucée par son père, devint un très-habile peintre verrier, étudia avec soin la chimie sous Klaproth, llelinstœdt, etc., retrouva la couleur rouge foncé des anciens et inventa un pyromètre pour déterminer le point exact de la fusion. Parmi ses plus remarquables travaux, on cite ceux qu’il exécuta dans la chapelle de l.udwigslust, pour le duo de Mecklembourg ; au château de Brandhof, en Styrie, pour 1 archiduc Jean ; à la résidence impériale de Laxenbpurg ; à l’église Mnria-Stiegen, k Vienne, etc. Mohn a laissé en Allemagne une réputation d’autant plus grande qu’on croyait perdu l’art qu’il ressuscitait, du reste, avec un grand talent.

MOHNIKE (Théophilo-Chrétien-Frédéric) ; littérateur allemand, né à Griinmen (Poméranie) en 1781, -mort à Greifswald en 1S41. Il devint recteur de l’écolo de Greifswald, pasteur à Slralsund et fut membre du conseil de l’instruction publique. Nous citerons, parmi ses ouvrages : Histoirç de la littérature grecque et romaine (Greifswald, 1813) ; la Jeunesse d’Ulric de Hutten (Greifswald, 1816) ; Recherches sur les hymnes (1831-1832, 2 vol.) ; Histoire de l’imprimerie en Poméranie (Sieltin, 1840). En outre, il a donné plusieurs traductions allemandes et des éditions de quelques ouvrages.

MOHO s. m. (mo-o). Ornith. Genre d’oiseaux, dont la place est incertaine dans la classification.

MÔHS

377

—^ Ericycl. Le moho est rangé, suivant.les divers auteurs, dans les genres guêpier (méropsjou philédon. Sa taille est celle d’une alouette. Son plumage est généralement noir ;■ les plumes de la tête et de la gorge sont courtes et pointues ; les pennes extérieures de la queue sont blanches à l’extérieur et longues de om,20 environ-, les autres sont’noires et étngées depuis o™,06 jusqu’à om, ii ; on re- ■ marque encore un bouquet de plumes jaunes sur le bas-ventre et deux autres toulîes de plumes jaunes, mais plus longues, pincées et cachées sous les ailes. Cet oiseau habite les lies Sandwich, où il vit dans lès ’bbis.’Lès habitants du pays rechercheht comme parure, les grandes pennes de sa queue et les plumes ; jaunes qui sont sous les ailos ; pour les avoir en plus grand nombre, ils en dépouillent cetoiseau tout vivant et de nouvelles plumes sé reproduisent..

MOHO-AHII, dieu que les habitants de l’archipel d’Hawait adorent sous la forme d’un’ requin et auquel on^offre le^prérjijc^s (<Je(h> péché. ’.. tl.', ■.’■

Môbocka (club des)., C’était.unesociété, de débauchés qui existait.k Londres au cornmencement du xvnr» siècle, et dont les désordres et les mauvais, tours inspiraient aux ha-rr bitants une profonde terreur., «Qui pe tremble. au. seul nom des Mohocks ? dit. Gay da.ns sesf Trivia. "Y a-t-il un. watchman qui, eh’faisnnfrsa ronde, soit à l’abri dé leurs coups et daces, blessures de nouvelle espèce qu’a Imaginées, leur cruauté inventiveÎ.Parlerai-je- des, crir, > mes odieux qui se corametlentlkou des flancs escarpés de Snow-Hill s’é.chappent.de.noirs, torrents ? Que de.femmes ; enfermées dans ;l’intérieur d’un tonneau, ont étéipréçipitéeadu haut en has.de,1a inontagne, !, l^a.yjwae roulo avec fracas’sur les pierres, et, bonUU de côté et d’autre. C’est ainsi que mourut Regulus pour sauver son pays. •, , ■ ■•«

Le président du club s’nppelait l’empereur, des Mohocks et portait, comme signe distinctif, un croissant sur iq front. Le but avoué, de l’institution était de molester le «hpnde partous les moyens possibles.’ Après avoir bu jusqu’à en perdre la raison, les Mohocks se répandaient daiis les rWeis, battaieisctotltvuppaient à coups de bâton, d’épée ou de poignard les paisible*.habitants ftii, ’jls., renpùntraient dans les rues. Ils avaient invente des, barbaries particulières auxquelles ils avaient, donné des noms spéciaux. « Taper le lion, » ;, c’était aplatir le nez aux gens.et leur enfon^ cer les doigts dans les yeux. « Les maîtres de danse » èiaient’ ceux qui enseignaient’ à, leurs élèves à exécuter des cabrioles en leur piquant les mollets à coups d’épée. Les « sauleurs ■ s’amusaient à mettre aux femmes la tète eu bas et à se livrer à mille indécences de ce genre. ■ Faire suer, » c’était entourer un individu u cinq ou six. Celui à qui la victime avait l’impolitesse de présenter la dés la faisait se retourner eii piquant avec.son épëe la partie dû corps où l’on a l’habitude de corriger les enfants qui ne sont pas sages. Chacun des bourreaux répétait l’opération, et quand la danse était finie, quand le patient avait suffisamment sué ou le faisait frictionner avec de bons gourdins, puis on le laissait aller. Le 18 mars 1712, une proclainatton royale fat lancée contre les Mohocks, qui furent dissous. ■ ;

MOHOLITE s. m. (mo-o-li-te). Hist, Membre d’une caste juive, à qui était.confié lue :complissemant des sacrifices et qui descendait de Moholi, fils de Méruri. >., ;

MOHON, bourg et comm. de France (Morbihan), canton de La Trinité, arrond. et à, 20 kilom. N.-O. de Floermei, au bord de la Niniam ; pop. aggi.-, 358 hab. — pop. tût ;, 2 168 hab. Élève de porcs, minoterie. Dans l’église, tableaux demies par M»» de Sévigué. Près du bourg, restes d’un cump romain, consistant en une double enceinte entourée de fossés. ’ ;

MOHRIE s. f. (mô-rl). Bot. Genre de fougères..., .

MOUB1NGEN, ville de Prusse, province oo Hanovre, à 16 kilom. N.-O. de Gœttingue, sur la Mohr, près de son confluent aveu la Leine ; 1,970 hab.. Beau château. Il Ville du Wurtemberg, cercle du Nacker ; bailliage et k 5 kilom. S.-O. de Stuttgard ;,2,300 hab.

MOHRUNf.EN, ville déPrusse, province de la Prusse propre, régence et ù 100 kilom. S.-O. de K.oèriigsberg ; 2,000 h’ab. Bernadotta y battit les Russes en 1307.

MOUS (Frédéric), minéralogiste allemand, né à Gernrode.dans le HurB, vers 1774, mort en 1839. Élève, de l’Académie des mines de Freiberg, il visita au point de vue gôologir que la Styrie, Sulzbourg, la Ca.rinthie, |a Carniole, la Hongrie, la Transylvanie^etc^devinten 18101nspecteur des.distriçtsd Autriche et de Bohème, où se trouve en abondunce la terre U porcelaine, et fut nommé en 1811 professeur de minéralogie au Johanneùm dô

Gratz. En 1817, il fit un voyage en Angleterre et en Écosse, et, après avoir occuns pendant quelques années une chaire de minéralogie k Freiberg, il fut appelé en 1826, a, l’université de Vienne en qualité de procèsseur. Le gouvernement autrichien lui conféra le titre de conseiller des mines en ’1838. Ce savant est le créateur d’un système de irunuralogie dans lequel il prend pour basera la distinction à établir entre les-rainér^usrleurs

43